Depuis son investiture le 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis multiplie les décrets visant à restreindre les libertés. Sont particulièrement visées les personnes en situation irrégulière qu’il veut expulser par millions et les universités. Tandis que Musk et ses sbires ont purgé de multiples administrations. Ce que Trump fait aux États-Unis, et les résistances qui naissent : tous nos articles et émissions.
Depuis l’été, des personnes immigrées, pour la plupart candidates à l’asile, sont arrêtées tous les jours à New York, sous les yeux de leurs enfants, lors de simples rendez-vous administratifs. Une stratégie du choc qui pourrait masquer une érosion plus large de l’État de droit.
Expulsées des États-Unis, parties volontairement ou ne pouvant plus y rentrer, de nombreuses personnes regardent désormais vers le sud des Amériques, pour un nouveau départ. Beaucoup se croisent au Mexique, où une politique d’accueil a été mise en place.
Un réseau d’entraide et de résistance s’est mis en place dans la métropole du nord des États-Unis, où la police de l’immigration ICE multiplie les raids et les interpellations dans les quartiers latinos, et terrorise les habitants. Les sifflets préviennent de l’arrivée des agents.
Le reporter salvadorien vivait depuis plus de vingt ans aux États-Unis. Il a été renvoyé dans son pays natal début octobre. Il avait été arrêté en juin alors qu’il couvrait, à Atlanta, la première manifestation de la coalition « No Kings ».
À l’appel de la coalition « No Kings » (« Pas de rois »), des millions d’Américains ont défilé samedi 18 octobre dans tout le pays pour protester contre l’autoritarisme de Donald Trump. À Chicago, le rassemblement a été massif dans une ville où le président états-unien tente de déployer l’armée.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale du président durant le premier mandat, devenu l’un de ses plus féroces critiques, est poursuivi pour avoir divulgué des informations confidentielles. Il dénonce une instrumentalisation de la justice.
Malgré l’opposition des autorités locales, le président des États-Unis veut déployer l’armée dans les deux grandes villes de l’Oregon et de l’Illinois, pour soutenir la répression des sans-papiers. Dans la rue, une opposition s’organise, parfois dans des formes carnavalesques.
Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
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Depuis minuit, les services fédéraux sont à l’arrêt. Loin de s’inquiéter de ce « shutdown », le président états-unien a décidé d’en faire une arme pour abattre le camp adverse et les derniers pouvoirs qui font obstacle à sa volonté d’un pouvoir sans limites.
Les images d’un homme narguant et semant la police de l’immigration dans la ville de Chicago font le tour du monde. Elles surviennent peu après une campagne nauséabonde comparant les immigrés aux Pokémon, et font un bien fou.
La vague d’intimidations et de censure qui déferle sur quiconque rappelle l’extrémisme de Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre, ne tombe pas du ciel. Elle est le fruit d’un projet autoritariste, longuement mûri par Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche.
Les attaques du pouvoir trumpien contre la liberté d’expression se multiplient. Dernière victime en date, le célèbre animateur de télévision Jimmy Kimmel. Les démocrates crient à la censure et dénoncent l’instrumentalisation de l’assassinat de l’influenceur Charlie Kirk.
L’autorité sanitaire chargée de la politique vaccinale se réunit jeudi et vendredi à New York. Mais cinq ans après le début de la pandémie de covid-19, elle est désormais composée d’opposants aux vaccins nommés par le premier d’entre eux, le ministre de la santé Robert Kennedy Jr.
À sept semaines du scrutin municipal, les rivaux du jeune candidat démocrate multiplient les attaques. Même le président se mêle de la campagne pour tenter d’empêcher l’élection de celui qu’il surnomme désormais « mon petit communiste ».
Le vice-président des États-Unis a publiquement cloué au pilori la revue « The Nation », pour avoir publié un article critique sur Charlie Kirk. Pour Bhaskar Sunkara, président de cette publication de gauche fondée en 1865, J. D. Vance vise avec cynisme la présidentielle de 2028.
Le meurtre de l’influenceur trumpiste, très populaire auprès des jeunes, est le prétexte à une escalade de la part du pouvoir. Alors que le président et ses proches multiplient les attaques contre leurs opposants, les sanctions s’abattent sur toute voix critique.