Une élue démocrate de la Chambre des représentants du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile, samedi 14 juin, alors que se prépare à Washington la parade militaire souhaitée par Donald Trump. Un autre élu démocrate de cet État du nord et sa femme ont également été ciblés.
Dans la ville de Californie, des centaines de personnes manifestent tous les jours depuis une semaine contre les arrestations de travailleurs sans papiers. Jeunes pour la plupart, elles-mêmes issues de l’immigration, elles parlent pour ceux qui n’ont pas de voix : leurs parents.
Pour ses 79 ans, Donald Trump s’offre samedi 14 juin un défilé militaire à Washington. Une première depuis 34 ans, alors que le président vient d’envoyer l’armée à Los Angeles pour réprimer des manifestants opposés à sa politique migratoire.
Le président des États-unis a décidé d’envoyer la garde nationale à Los Angeles, en se passant de l’accord du gouverneur. Il a même menacé d’envoyer en prison celui qui est présenté comme un des candidats possibles des démocrates à la présidentielle de 2028.
Depuis plusieurs jours, Donald Trump réprime les mobilisations anti-expulsions à Los Angeles, qui peuvent être vues comme le signe d’un sursaut citoyen salutaire. Le président états-unien en profite pour réaffirmer une politique migratoire aussi indigne qu’inhumaine.
Décrivant une mégapole californienne en proie à des « foules violentes » visant à soutenir une « invasion de migrants », le président américain s’est livré à une démonstration de force inédite en y envoyant la garde nationale. Mais le « chaos » décrit est largement exagéré.
Dans son nouveau roman, « Wanted », l’écrivain Philippe Claudel se confronte à la situation états-unienne contemporaine dans une fiction politique à la dimension farcesque, dont Elon Musk et Donald Trump sont les personnages principaux.
Il y a encore quelques jours, le président Donald Trump et le milliardaire Elon Musk affichaient leur entente. Mais la fin de sa mission et ses critiques répétées du projet de loi budgétaire ont envenimé les relations entre les deux hommes. Jusqu’au point de rupture jeudi.
Le président des États-Unis a décidé de « restreindre l’entrée aux ressortissants étrangers » qui viennent intégrer la prestigieuse université. Harvard dénonce une « mesure de représailles illégale ». Trump a également décidé d’interdire aux ressortissants de 12 pays d’entrer aux États-Unis afin de « protéger » le pays de « terroristes étrangers ».
L’administration Trump intensifie ses mesures contre la prestigieuse université, qui refuse de se plier à ses injonctions. Si la justice leur a accordé un répit, les étudiants étrangers s’inquiètent du chaos administratif et de la poursuite de leurs études.
De retour à la Maison-Blanche, le magnat de l’immobilier a mis des dorures au plafond. Et transformé la pièce emblématique du pouvoir en plateau de télévision, où les visites des responsables étrangers peuvent tourner au bizutage diplomatique.
Après la décision de trois juges de bloquer son programme de taxes douanières, le président des États-Unis et ses partisans ont dénoncé une « tyrannie judiciaire ». Une attaque qui s’inscrit dans une offensive contre tous les contre-pouvoirs et vise aussi la prestigieuse université Harvard.
Symbole de la révolution trumpiste, le patron de Tesla et SpaceX a mis un terme à sa mission à la tête du département de l’efficacité gouvernementale et retourne à ses affaires. Aucune des promesses d’économies n’a été tenue. Il laisse une administration en plein chaos.
Les États-Unis commémorent ce dimanche la mort de l’Afro-Américain George Floyd, tué il y a cinq ans par un policier blanc à Minneapolis. Dans un contexte où le mouvement Black Lives Matter voit Donald Trump faire marche arrière sur toutes les réformes destinées à lutter contre le racisme.
Après de multiples rebondissements, Donald Trump est parvenu à faire adopter son projet de budget à la Chambre des représentants. Ce texte prévoit des allègements fiscaux massifs pour les plus riches et des réductions d’aides sociales massives pour les plus pauvres.
Le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, fragilisé par l’affaire des plans militaires partagés par mégarde, quitte son poste. Un premier départ de premier plan dans la garde rapprochée du président états-unien depuis son retour au pouvoir.