Alors que Donald Trump vient de mettre un terme à toutes les politiques de diversité, Robert F. Kennedy Jr. tente de se faire adouber par le Sénat pour le poste de secrétaire d’État à la santé malgré ses positions antivax, anti-science et ses conflits d’intérêts.
Des hauts gradés soupçonnés de déloyauté ont été limogés. Parmi les soldats du rang, les personnes trans sont la cible d’attaques virulentes du nouveau président des États-Unis, qui veut leur interdire de s’engager.
Elon Musk a vivement critiqué le plan Stargate, annoncé par le président américain pour soutenir l’intelligence artificielle. Ce premier incident illustre la bataille entre milliardaires pour arracher pouvoirs et faveurs qui risque de se jouer autour de Donald Trump.
La rafale de mesures anticlimatiques annoncées par le nouveau président américain ne doit pas faire oublier le mauvais bilan des démocrates au pouvoir : les États-Unis produisent aujourd’hui plus de pétrole qu’aucun autre pays dans l’histoire du monde et ne respectent pas leurs objectifs de baisse de CO2.
Récompenser ses partisans pour leur loyauté – même s’ils ont été condamnés pour avoir enfreint la loi – et poursuivre sans relâche ses adversaires. Dès les premiers jours de son second mandat, Donald Trump a montré sa volonté de revanche.
Le bras tendu d’Elon Musk à l’investiture de Donald Trump lundi 20 janvier a été dépeint comme un geste ambigu par la presse, ignorant la manière dont le patron de X s’est fait, ces dernières années, le relais de messages antisémites et de symboles prisés par les suprémacistes blancs et complotistes.
Avant même son investiture, Donald Trump a commencé à monétiser sa présidence. Le lancement de sa propre cryptomonnaie a permis à sa famille de s’enrichir de plusieurs milliards en quelques jours. Une rupture radicale, qui illustre l’accaparement du pouvoir monétaire par le privé.
Le 47e président des États-Unis, investi lundi 20 janvier, a signé une centaine de documents, décrétant notamment « l’urgence nationale » à la frontière sud au nom de la lutte contre l’immigration, la sortie de l’accord de Paris sur le climat, ou encore la suppression des politiques en faveur des personnes transgenres.
Qu’ils soient originaires du Mexique, du Salvador, de Chine ou de Syrie, les immigrés vivant aux États-Unis redoutent que Donald Trump et sa nouvelle administration, investis lundi 20 janvier, ne les chassent d’une terre où ils ont déjà pris racine. Des ONG les préparent à se défendre.
Les grandes entreprises se bousculent au portillon pour financer les festivités autour de l’investiture de Donald Trump, ce lundi 20 janvier à Washington. Les millions affluent avec des objectifs divers : soutenir le président élu, s’en protéger et en tout cas s’en assurer l’accès.
La conversion de tout le secteur de la technologie au trumpisme est le fruit de son modèle économique. Pour poursuivre sa logique prédatrice, il a trouvé dans l’extrême droite un débouché politique utile.
Pour l’observateur critique des technologies Thibault Prévost, la victoire de Trump coïncide avec le moment où les milliardaires de la Silicon Valley imposent l’intelligence artificielle dans les sphères politiques et économiques. Avec des racines idéologiques communes.
Longtemps, le patron de Meta a été la cible des attaques de Donald Trump. Mais, à la veille du retour de ce dernier à la Maison-Blanche, Mark Zuckerberg a prêté allégeance et donné des gages, rejoignant le « boys’ club » des patrons de la tech soutenant le prochain président des États-Unis.
Ils et elles étaient quelques dizaines de milliers à défiler contre Donald Trump, samedi, à Washington. Bien loin du demi-million de la Marche des femmes au début de sa première présidence. La « résistance » de 2017 peut-elle se reformer en 2025 ?
Les réseaux sociaux dirigés par Mark Zuckerberg permettent désormais aux internautes de relier les questions de « genre ou d’orientation sexuelle » à une maladie mentale. Anticipant tous les désirs de Donald Trump, le groupe Meta signe la fin de « l’inclusivité ».
Alors que le 47e président des États-Unis promet de « dégager les personnes trans de l’armée et des écoles » dès son investiture, opposants politiques et multinationales semblent déjà prêts à composer avec une transphobie d’État revendiquée.