Le président élu avait pris ses distances pendant la campagne avec le « Projet 2025 », une plateforme réactionnaire créée par des proches. Mais, sitôt élu, il vient de nommer un de ses principaux rédacteurs, Russell Vought, à un poste stratégique à la Maison-Blanche.
Retranché dans son palais de Floride où défile le gratin républicain, Donald Trump préfigure son gouvernement en récompensant amis et affidés, ses propres avocats, des stars de la télé, des patrons, et des hommes accusés de violences sexuelles.
Avant son investiture, le nouveau président américain doit choisir ministres, conseillers, ambassadeurs ou directeurs d’agences fédérales. Tour d’horizon de ces personnalités amenées à jouer un rôle de premier plan dans les quatre années qui viennent.
Donald Trump n’en fait pas mystère : il veut supprimer le ministère de l’éducation, conforter les opérateurs privés et en finir avec la lutte contre les discriminations à l’école. Mais dans un système très décentralisé, le président élu n’a pas tous les pouvoirs.
Afin de faire passer son programme lors des cent premiers jours de son second mandat, à partir du 20 janvier, le président élu, reçu mercredi 13 novembre par Joe Biden à la Maison-Blanche, s’entoure de fidèles aux postes clés. Elon Musk, milliardaire propriétaire du réseau social X, fait partie du lot.
En guerre contre le président de la Fed lors de son premier mandat, Donald Trump en a fait une de ses cibles pendant toute sa campagne. Le futur chef de l’État entend peser sur la politique monétaire américaine, menaçant l’indépendance de l’institution.
À peine donné gagnant face à Kamala Harris, le président républicain a souligné, lors d’un premier discours, qu’il allait « réparer les frontières ». Toute sa rhétorique utilisée autour des migrations durant la campagne américaine visait à criminaliser les exilés.
Soutien omniprésent de Donald Trump, le milliardaire est appelé à avoir un statut à part aux côtés du futur président. Au-delà de la défense de ses intérêts et de ceux des géants du numérique, le milliardaire ne cache plus ses ambitions politiques pour promouvoir sa vision du monde.