Docteur en littérature médiévale, je suis correcteur depuis 2014, et rédacteur-correcteur pour Mediapart depuis 2017. Je suis également traducteur.
Traductions publiées :
(De l’ancien français) Douin de Lavesne, Trubert, Caen, Lurlure, 2019.
(Du moyen français) Christine de Pizan, Ditié de Jehanne d’Arc, Rouen, Christophe Chomant, 2020.
(Du moyen français) Christine de Pizan, Cent ballades d’amant et de dame, Caen, Lurlure, 2022.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
« Si tu veux la paix, prépare la paix » : telle pourrait être la devise de la Libérienne Leymah Gbowee, par qui ce qui semblait impossible aux hommes, politiques comme diplomates, arriva : la réhumanisation d’une société qui ne vivait plus que par et pour la guerre.
Cette question, qui préoccupait déjà le philosophe antique Plutarque, Jacob Rogozinski, dans un essai remuant intitulé « Inhospitalité », fanal dans la tempête que nous traversons, s’efforce d’y répondre sur la base d’une « cosmopolitique » de la chair qui nous livre plusieurs clés pour démonter les verrous de nos portes.
Pour une fois, les hommes et les femmes de la chambre haute se sont pressées pour proposer une loi visant à interdire l’écriture inclusive. Mais l’application de cette prohibition, purement idéologique, ne serait pas sans lourdes conséquences administratives.
Humanités languides, laissez-vous décoiffer par une fresque poétique qui a du souffle comme bien peu ! « Brise dans le miroir », de François Thiéry-Mourelet, en remontre à la triste pyrotechnie de nos imaginaires usinés. Embarquement !
En 1871, la Commune de Rouen est tuée dans l’œuf, mais l’œuf demeure – les quartiers populaires. Le génie de la Commune renaît un certain printemps 2016, à Rouen, sous la pression de la spéculation immobilière. Troisième et dernier épisode de notre série rouennaise.
Au printemps 1871, Rouen est occupé par les Prussiens. Dans cette grande cité industrielle configurée comme Paris et historiquement sujette aux révoltes, les ouvriers, s’ils frémirent, ne coururent pas aux armes.
Le 5 mai 2016, 145 ans après la Commune de Paris, une Commune Saint-Nicaise est fondée à Rouen, une ville où le communalisme ne prit pas en 1871. Anomalie ? Non. C’est comme si ce vieux quartier prolétarien s’était donné le temps d’acclimater l’événement.