Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mort en avril 2025, Jacques Camatte laisse un œuvre inachevé et commencé dans les années 1970 avec ce triple constat : le capitalisme s’est emparé de chaque facette de nos vies, le prolétariat ne peut plus être le carburant de la révolution, le salut ne viendra qu’en repensant de fond en comble l’espèce humaine.
Dominique Pelicot, l’organisateur des viols de son épouse Gisèle, pendant une dizaine d’années, a écopé jeudi de la peine la plus lourde devant la cour criminelle : vingt ans de réclusion. Quarante-trois autres accusés restent ou retournent en prison. Six accusés ressortent libres du tribunal.
Cinquante accusés du procès ont eu une dernière fois la parole lundi matin. Certains ont eu un mot à l’attention de Gisèle Pelicot, principale victime des viols organisés par son ex-mari. D’autres ont redit qu’ils étaient innocents. Le verdict est attendu pour jeudi matin.
Nouvelle semaine de plaidoiries de la défense au procès de Dominique Pelicot et de cinquante autres hommes accusés de viol aggravé sur Gisèle Pelicot. Des avocats s’en sont pris vertement aux « sirènes féministes » et à leur « vindicte », accusées de parasiter les débats.
Lors de leurs plaidoiries, certains avocats des coaccusés de Dominique Pelicot ne retiennent pas leurs coups contre « le loup » ou « l’ogre » de Mazan, dont « l’œuvre criminelle est déjà inscrite au panthéon du mal ». Une façon de « se dédouaner », s’agace son avocate.
Après les réquisitions et la plaidoirie, sobre, de l’avocate de Dominique Pelicot, les défenseurs de quatre des cinquante autres accusés ont plaidé tour à tour mercredi et jeudi. Entre procès du procès, procès de la société, comparaisons douteuses et charge maximale de Dominique Pelicot.
Après plus de deux mois de débats, les avocats de Gisèle Pelicot ont présenté leurs plaidoiries mercredi. Ils ont notamment regretté qu’il n’existe pas en France de qualification de « viol de masse ». Mais espèrent que l’issue de ce procès servira à changer la société.
Après ses enfants lundi et son ex-femme mardi matin, Dominique Pelicot, principal accusé du procès des viols de Mazan, a eu longuement la parole mardi après-midi. Des bribes d’explication, plus ou moins précises, mais finalement encore beaucoup de zones d’ombre.
Les deux fils et la fille de Dominique et Gisèle Pelicot ont été entendus par le tribunal alors que les débats approchent de leur fin. Tous trois ont raconté la découverte de l’horreur en 2020, et le cauchemar qui se poursuit encore aujourd’hui.
Les cas de six hommes étaient examinés cette semaine par la cour criminelle qui juge les viols répétés et sous contrainte chimique de Gisèle Pelicot. Face à des vidéos accablantes, qu’ils reconnaissent ou non les faits, tous ont raconté à la barre ce moment où la réalité des viols les a rattrapés.
Aux deux tiers du procès des 51 hommes, dont son ex-mari, accusés de l’avoir violée à de multiples reprises pendant des années, la victime Gisèle Pelicot a pu s’exprimer mercredi matin : « Je suis ici sans colère ni haine, mais avec la détermination à ce qu’on change la société. »
La cour s’est penchée sur les cas de 5 hommes cette semaine, sur les 51 du dossier. Un seul reconnaît les faits, les autres se disent manipulés, à des degrés variés, par Dominique Pelicot. Malgré leurs échanges. Malgré les vidéos.
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