Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix.
Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu.
Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le maire de Mantes-la-Jolie Raphaël Cognet dirige Politicae, une école censée former les futurs élus locaux et financée par le milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin. Malgré plusieurs alertes, le parti d’Édouard Philippe réitère son soutien.
La ministre de la culture, supposée garantir l’indépendance de la presse, attaque violemment toutes les rédactions qui évoquent ses affaires de probité. Après avoir visé le service public, l’entourage de la ministre s’en est de nouveau pris à BFMTV, en insultant la directrice de la rédaction.
La ministre de la culture est renvoyée en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence. Bien qu’elle conteste toutes les mises en cause, elle est accusée d’avoir été payée 900 000 euros par Renault pour défendre les intérêts du groupe lorsqu’elle était députée européenne.
Après quatre jours d’audience, le parquet a requis « une sanction proportionnée » pour rappeler au « Canard enchaîné » « son devoir d’exemplarité ». Les deux anciens patrons du journal, soutenus par la nouvelle direction, contestent tout emploi fictif et demandent la relaxe.
Après trois jours d’audience, l’ex-direction peine toujours à documenter le travail que pouvait fournir Édith V., la compagne d’un dessinateur payée sans jamais venir au journal. Plusieurs journalistes ont dénoncé cet « arrangement », une atteinte à la réputation de l’hebdomadaire et à ses valeurs.
Jugée pour avoir rétribué durant vingt-quatre ans la compagne d’un dessinateur historique pour un emploi fictif, l’ex-direction de l’hebdomadaire satirique a tenté mardi 8 juillet de mettre en cause l’enquête menée par la brigade financière.
Deux anciens patrons de l’hebdomadaire, ainsi qu’un dessinateur historique et son épouse, sont jugés à partir de mardi 8 juillet devant le tribunal judiciaire de Paris pour des abus de biens sociaux et un emploi fictif au préjudice du journal.
Accusée par d’anciens collaborateurs, l’ancienne élue macroniste a vu sa peine de six mois de prison avec sursis confirmée et sa condamnation civile aggravée. « Elle est dévastée », réagit son avocat, qui annonce un pourvoi en cassation.
Dans son rapport, la commission d’enquête fait resurgir l’« affaire Pélussin », qui a éclaté en 1995 dans un internat catholique de la Loire. Là aussi, François Bayrou a ignoré des lanceuses d’alerte, selon des documents retrouvés par Mediapart. Elles dénoncent aujourd’hui son « inertie ».
La commission d’enquête dénonce les « défaillances voire complicités » institutionnelles ayant permis aux violences de perdurer dans l’établissement catholique, malgré les nombreuses alertes. Pour la plupart des victimes, privées de « réparation judiciaire », le préjudice est immense.
Un nouveau rapport consulté par Mediapart montre que l’établissement catholique parisien oblige toujours ses élèves à suivre des cours de religion. À l’inverse, en 2024, il ne proposait toujours pas de cours d’éducation à la sexualité. Le lycée n’a pourtant jamais été sérieusement inquiété.
Figure du collectif de victimes de Notre-Dame-de-Bétharram et élu aux côtés de François Bayrou à la mairie de Pau, Alexandre Perez utilisait les réseaux sociaux pour dénigrer anonymement ses adversaires et proférer des insultes racistes. Le conseil municipal a fini par réagir.