Diplômé de l’École des métiers de l'information en 2008, j’ai travaillé plusieurs années pour la presse informatique puis pour ELLE et Le Courrier des maires.
Secrétaire de rédaction à Mediapart après y avoir exercé comme correcteur. Auteur d’articles sur le cinéma ou la littérature avec une prédilection pour le « mauvais genre » (horreur, fantastique, science-fiction).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’un des plus grands témoins des chocs qui se sont multipliés autour de la Méditerranée au XXe siècle est un Israélien qui n’a cessé de lutter pour le dialogue entre juifs et Arabes. Avec pour arme principale une radio pirate sur un bateau et des milliers de disques.
Il y a cinquante ans, un squale redoutable, en quelques coups de mâchoire, a changé le cinéma et propulsé un jeune réalisateur de 27 ans au rang d’icône du cinéma mondial. Si Steven Spielberg a survécu à un tournage cauchemardesque, il ne se doutait pas que son film serait le premier « blockbuster ».
Le requin de Steven Spielberg a fait des petits qui se sont multipliés sur les écrans, dans des films le plus souvent grotesques, amusants… mais rarement terrifiants. Au milieu de cet océan cinématographique, surnagent quelques pépites.
Si le requin a rapporté des millions et la célébrité à Steven Spielberg, la critique a eu la dent dure à sa sortie. Il a fallu attendre plusieurs années pour que des cinéphiles le redécouvrent et y voient bien plus qu’un simple film d’angoisse.
Il y a trente ans, Timothy McVeigh faisait exploser un camion bourré d’explosifs devant un immeuble des services fédéraux, faisant 168 morts et des centaines de blessés. Aujourd’hui, les idées racistes et complotistes qui ont poussé le terroriste à agir irriguent le débat public, jusqu’à la Maison-Blanche.
Après l’échec de « Garçon », Claude Sautet va revoir sa façon de faire du cinéma. En changeant de scénaristes et en s’intéressant à des acteurs et des actrices plus jeunes, il va épurer son style, être encore plus pointu dans son analyse des rapports humains. Ses trois derniers films sont bouleversants.
Alors que la France de Giscard s’embourbe dans la crise, Claude Sautet sort deux films très sombres en 1976 et 1980. « Mado » et « Un mauvais fils » dessinent, chaque fois de façon différente, une poétique des liens brisés.
La colère de Piccoli dans « Vincent, François, Paul… et les autres » est une scène culte. On en sort toujours un peu amusé et gêné. Mais en l’étudiant bien, elle dit beaucoup de choses de l’époque, 1974, du cinéma de Sautet, et même de la politique actuelle.
Si Claude Sautet est célèbre pour ses héros masculins quinquagénaires, il est pourtant l’un des meilleurs portraitistes de femmes du cinéma. De Romy Schneider à Emmanuelle Béart, il a au fil du temps su changer son regard et comprendre l’évolution de la société.
Au commencement de la carrière de Claude Sautet, deux films qui n’ont pas marché et ont failli le couler. Pourtant, ce sont deux très bonnes série B, où l’on peut déjà déceler ses thèmes de prédilection et la « magie invisible » qui sera le sel de son cinéma.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 10 août : des matchs de sports collectifs au suspense infernal, une grimpeuse en finale, des marathoniens confrontés à la grimpette, une course cycliste pour matheux, et la maire de « LA » en Seine-Saint-Denis.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 8 août : Sofiane Oumiha décroche un argent au goût de regret, Karabatic termine son immense carrière sur une fausse note, David Douillet marque contre son camp et le premier ministre roumain boycotte la cérémonie de clôture.