Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
La croissance française devrait s’établir à seulement 0,8 % en 2025 selon l’Insee, qui éprouve les pires difficultés à trouver des motifs d’espoir pour l’avenir économique du pays. Voilà qui n’augure rien de bon pour les débats budgétaires à venir.
Le ministre des affaires étrangères espagnol s’est prononcé pour le retrait de la formation Israël-Premier Tech de la Vuelta, après de nombreux incidents de course provoqués par sa présence. Mais la décisionnaire finale, l’Union cycliste internationale, se fait jusqu’ici très discrète.
Le Conseil d’analyse économique et l’Insee viennent de publier des études qui montrent une réalité bien différente de celle émanant du récit idyllique de l’Élysée et du gouvernement quant au succès de la politique fiscale menée depuis 2017.
La sociologue Marine Duros, autrice d’une enquête sur la financiarisation de l’immobilier, décrit la mise en place d’un secteur de plus en plus isolé des besoins de la population. Même si son nouveau credo est de favoriser la transformation de bureaux en logements.
Alors qu’il enchaîne les déconvenues budgétaires, l’exécutif poursuit malgré tout son agenda de réformes néolibérales engagé depuis 2017. Il compte cette fois-ci faire des économies sur l’hôpital public. Cinq ans seulement après la crise du covid-19.
Pour réaliser des économies substantielles, l’exécutif martèle qu’il peut trouver la martingale en s’attaquant à la fraude supposée des bénéficiaires d’aides sociales. Or, on sait que la majeure partie de celle-ci vient des entreprises ou de certains professionnels de santé.
Un rapport parlementaire, issu de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la multiplication des plans de licenciements dans les grands groupes, regrette le désengagement des pouvoirs publics, qui se refusent à sauver les emplois.
Jurant que la France était en danger de mort à cause de sa dette publique, le premier ministre a annoncé 44 milliards d’euros d’économies en 2026. Le gros de ce tour de vis budgétaire viendra de la non-indexation des dépenses publiques sur l’inflation et les besoins sociaux de la population.
Agitant l’épouvantail de la dette publique, François Bayrou assure qu’il faudra trouver 40 milliards d’euros d’économies en 2026, et plus les années suivantes. Une erreur d’analyse majeure, vu la conjoncture économique morose. C’est tout l’inverse qu’il faudrait faire.
C’est « le premier budget de l’État », financé sans aucun contrôle sur son utilisation : les entreprises ont bénéficié en 2023 de 211 milliards d’euros de subventions, aides fiscales et allègements de cotisations sociales en France, a calculé la commission d’enquête du Sénat.
Le nombre d’entreprises ayant déposé le bilan s’est maintenu à un niveau historiquement élevé entre juin 2024 et mai 2025, selon les chiffres de la Banque de France. Nouvelle preuve que l’économie française est dans le rouge.
L’extrême droite libertarienne française s’appuie actuellement sur la formule « c’est Nicolas qui paie » pour pourfendre le consentement à l’impôt et le modèle social français, tout en avançant des idées xénophobes. Un cocktail nauséabond.