Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le lycée public de Loudéac perd une classe, faisant grimper les effectifs à trente-cinq élèves en seconde, dans un territoire connu pour ses difficultés sociales et scolaires. L’argument avancé ? La baisse démographique. Certains élèves qui souhaitaient s’y inscrire ont pourtant été renvoyés vers le lycée d’à côté, privé.
Sous l’impulsion de sa présidente, la région est devenue éditrice de contenus numériques, avec le concours d’un acteur privé. De quoi provoquer les foudres des maisons d’édition scolaire et la crainte d’une mainmise politique sur les savoirs.
Le sociologue publie une critique virulente du système scolaire et pointe du doigt les « destructeurs » de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un livre en forme d’alerte, sur notre capacité à produire la science nécessaire pour affronter les défis climatiques, économiques et démocratiques de demain.
Une directrice d’école s’est suicidée, lundi, dans le Cantal, à l’issue d’un long harcèlement homophobe. Alors qu’elle déplorait le peu de soutien de son administration, ce nouveau drame pose la question de l’accompagnement des enseignantes prises pour cible. Élisabeth Borne a saisi l'inspection générale.
Ils ont été « gilets jaunes », figures majeures ou anonymes du mouvement. Autour d’elles et d’eux, la conversation s’amplifie sur une mobilisation d’ampleur le 10 septembre, sans que tous songent à s’y réengager. Même si la colère semble intacte.
Malgré l’hypothèse d’un départ anticipé, Élisabeth Borne a encore l’espoir de pouvoir mener quelques chantiers à bien l’an prochain, notamment la réforme de la formation initiale des enseignants et l’amélioration du climat scolaire. Sans être très diserte sur les moyens nécessaires.
Jamais saisie autrement que par nos demandes et celle de la Ligue des droits de l’homme avant le 18 août, l’autorité de régulation de l’audiovisuel répond à Mediapart et confirme que l’Office anticybercriminalité n’a rien entrepris au sujet de Kick avant la mort du streamer.
Les médecins légistes concluent que le décès du streamer « n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers ». Des analyses complémentaires ont été ordonnées. Raphaël Graven est mort en direct lundi 18 août, sur la plateforme Kick.
D’après des images visionnées par Mediapart, la gendarmerie a rendu visite, à au moins deux reprises, aux streamers en plein direct, les 13 et 14 août. Mais aussi mi-juillet, toujours pendant le direct, après que des images de « JP » enfermé dans le coffre d’une voiture ont circulé.
Interrogée par Mediapart dès 2024 sur les violences commises sur une chaîne de streaming, la ministre déléguée au numérique n’avait pas répondu. Après le décès survenu en direct, elle dénonce « une horreur absolue ». L’enquête ouverte par la justice en décembre n’a pas non plus empêché les livestreams de continuer.
« Star » d’une chaîne de streaming sur la plateforme Kick, Raphaël Graven, connu sous le pseudo « Jean Pormanove », est mort dans son sommeil, lors d’un tournage diffusé en direct. Il était la cible d’humiliations et de sévices de la part de ses partenaires streamers, avait révélé Mediapart l’an dernier. Une enquête est en cours, selon le parquet.
Chargés de la prévention de la violence dans les collèges sensibles de l’académie de Lille, des personnels ont appris, du jour au lendemain, leur mutation vers d’autres établissements. Une décision jugée brutale et incohérente après les récentes attaques et violences en milieu scolaire.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.