J'entretiens des liens très forts avec l'Algérie, mon pays d'origine, où je me rends régulièrement. J'accorde un intérêt particulier au phénomène de harraga (les migrations clandestines par la mer depuis le Maghreb), que j'ai vu évoluer depuis les côtes algériennes.
Je n'oublie pas Montpellier, où j'ai passé 15 belles années et où je me suis spécialisée, après un cursus en Science politique à l'Université de Droit, en journalisme. En parallèle de ces études, j'ai longtemps été bénévole au sein de la web TV Kaïna TV, implantée dans le quartier populaire de la Paillade.
Pigiste durant trois ans, j'ai principalement traité des sujets de société (quartiers populaires, égalité femmes-hommes, migrations, discriminations, y compris à l'international).
Depuis 2020, je suis journaliste au pôle International de Mediapart et me concentre pleinement sur les migrations.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’attaque, survenue le 24 août dans les eaux internationales alors que les équipes humanitaires s’apprêtaient à porter secours à des exilés, n’a pas suscité de réaction de la Commission européenne. L’ONG appelle l’Union européenne à cesser de financer la Libye.
À l’heure où la famine continue de faire des morts à Gaza, des vidéos diffusées par le Hamas montrent des otages très affaiblis. S’il s’agissait d’un moyen de pression face à Israël, celui-ci s’en servira certainement pour poursuivre sa guerre génocidaire contre les Palestiniens.
La France a annoncé vendredi suspendre l’accueil de personnes en provenance de Gaza, à la suite de la polémique sur les posts de l’étudiante, désormais visée par une enquête pour apologie du terrorisme. L’exécutif a lancé une enquête administrative sur ses propres services, sur fond de vives tensions entre ministères.
Pour fuir Gaza, Aysha a rejoint l’Égypte, où elle n’a aucun droit ni attache. Elle a depuis essuyé deux refus de visa pour la France, alors qu’elle espérait y retrouver son fils, prêt à l’accueillir et à l’héberger. Plusieurs recours ont été déposés.
Alors qu’ils sont rongés par l’inquiétude pour leurs proches, en proie à la famine et à la mort à Gaza, la plupart des réfugiés que nous avons rencontrés jugent que l’annonce d’Emmanuel Macron arrive tard et « ne sert à rien » si elle n’est pas accompagnée de sanctions à l’égard d’Israël.
Selon les informations de Mediapart, les trois hommes concernés n’ont jamais été informés de leurs droits, faute d’interprète disponible. C’est le parquet de Bayonne qui a finalement ordonné leur libération, jugeant que le délai était « excessif ». Une enquête administrative a été ouverte.
En rentrant de congé, Zahra a été arrêtée à Roissy et privée de liberté durant six jours. Elle bénéficiait pourtant d’un récépissé lui octroyant un droit au séjour, mais était aussi ciblée sans le savoir par une obligation de quitter le territoire. Son avocat dénonce une « faute administrative ».
En mai et juin 2025, Mediapart s’est régulièrement rendu à Gaillon, commune de 6 000 âmes, pour chroniquer la bascule politique en cours et le péril de l’extrême droite. À travers leur quotidien, leurs difficultés et leur ressenti, des habitants donnent à voir la France d’aujourd’hui.
Le gouvernement a justifié cette décision par la hausse des arrivées de personnes migrantes venant d’Afrique du Nord, et de la Libye en particulier. L’Union européenne a réagi mollement, annonçant qu’elle examinerait les modalités d’application de cette décision.
Une décision rendue ce vendredi 11 juillet par la Cour nationale du droit d’asile reconnaît que les demandeurs d’asile palestiniens venus de la bande de Gaza sont persécutés en raison de leur nationalité, et peuvent donc bénéficier d’une seule et même protection.
À l’issue de sa visite d’État à Londres, Emmanuel Macron a annoncé un accord sur le volet migratoire, et notamment l’application du principe du « un pour un », permettant l’échange de personnes migrantes entre les deux pays. Celui-ci pourrait débuter dans les prochaines semaines.
L’initiative vise à ouvrir le débat sur les questions sécuritaires qui infusent désormais dans le traitement des demandes d’asile en France. Plusieurs officiers de protection avaient confié leur malaise à Mediapart, au point pour certains de vouloir quitter le navire.
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Figure de l’Île-Saint-Denis, « Kadou » s’est éteint à l’âge de 40 ans. Il laisse déjà un immense vide. Il était un ami précieux, de ceux qui nous inspirerons encore longtemps.
Dans un contexte où les idées d’extrême droite sont de plus en plus décomplexées, la loi « immigration » votée le 19 décembre a été un véritable coup de massue pour beaucoup de personnes vivant en France, qu’elles aient des papiers ou non. Je me compte parmi elles. Mais, chaque jour, des citoyens construisent la France de demain. Et c’est sans doute à cela que nous devons nous raccrocher.