Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les agents des forces de l’ordre comparaissent, le 5 septembre, pour violences aggravées, faux et tentative d’escroquerie. La victime, un supporter de football niçois, a dû batailler pendant sept ans contre vents et marées pour faire valoir ses droits.
Les conclusions de l’enquête de l’Office français de la biodiversité que Mediapart publie révèlent que les eaux de Contrex et Hépar contiennent des taux de microplastiques « exorbitants » en raison de décharges laissées à l’abandon par Nestlé qui ont pollué les sources d’eau. Un réel danger pour la santé.
Dans un rapport administratif dont Mediapart a pris connaissance, la « police des polices » conclut à un usage disproportionné de la force par les agents qui ont fracassé le crâne de Hedi en juillet 2023 à Marseille. L’inspection demande un conseil de discipline pour les quatre policiers ainsi que pour leur cheffe. Le ministère de l’intérieur n’y a toujours pas donné suite.
Parti en septembre 2022, Didier Raoult a laissé derrière lui un institut très affaibli. C’est ce que pointe un nouveau rapport du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche. Malgré quelques améliorations, les inspecteurs déplorent que les auteurs de fraudes scientifiques soient encore en poste.
Le 19 mai, le sénat a rendu public le rapport de sa commission d’enquête sur le scandale des eaux en bouteille. Outre les pratiques frauduleuses de Nestlé, les sénateurs pointent la responsabilité « du sommet de l’État » et de ses représentants, intervenus pour couvrir la multinationale.
Sélectionné au Festival de Cannes, « Dossier 137 », le nouveau film de Dominik Moll, aborde les violences policières à travers le travail d’une enquêtrice de l’IGPN. Le cinéaste revient auprès de Mediapart sur la genèse et la réalisation de ce projet.
Le 7 mai, le préfet du Gard a interdit à Nestlé de poursuivre la production des eaux Perrier avec des traitements de désinfection non réglementaires. Un délai de deux mois lui est octroyé. Au-delà, la poursuite de l’activité semble compromise compte tenu des contaminations fréquentes des eaux.
L’américain Owens Illinois pourrait fermer sa verrerie du Gard et licencier 164 salariés. Les syndicats espèrent une reprise par Perrier, son voisin et principal client, pourtant visé par un nouveau rapport accablant. Pour l’heure, Nestlé ne s’engage pas dans une reprise, et pour cause.
Au cours de son audition par les sénateurs, le 9 avril, le PDG de Nestlé Laurent Freixe a évoqué un avis défavorable rendu par les hydrogéologues sur la poursuite de l’exploitation des eaux minérales Perrier. L’exercice de transparence s’est limité à cette information.
Mediapart publie une note du groupe Nestlé de 2022 qui reconnaît la « non-conformité » de ses eaux ainsi que le recours à des traitements illégaux. Le tout avec l’appui de l’Élysée. Le groupe a pourtant affirmé le contraire devant la commission d’enquête sénatoriale.
Le secrétaire général de l’Élysée a de nouveau refusé de se présenter devant une commission d’enquête parlementaire, cette fois-ci sur le scandale des eaux en bouteille. En tant que plus proche collaborateur d’Emmanuel Macron, il estime bénéficier d’une quasi-immunité présidentielle.
La manifestation de soutien organisée le 6 avril, à Paris, par le Rassemblement national, n’a pas mobilisé les foules, mais elle a été une nouvelle occasion pour Marine Le Pen d’attaquer « le système » et la justice.
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.