Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au cours d’une rencontre jeudi avec les syndicats, le PDG du groupe Les Échos-Le Parisien n’a pas souhaité commenter les rumeurs de vente au milliardaire d’extrême droite, assurant ne pas avoir été mandaté pour être le « porte-parole du groupe là-dessus ».
La réaction de la direction de France Inter à la polémique autour de l’enregistrement pirate entre des éditorialistes du service public et deux cadres socialistes relance le débat sur la stratégie à adopter face aux attaques incessantes de l’extrême droite, qui a juré de liquider l’audiovisuel public une fois au pouvoir.
Depuis l’annonce du vote de confiance, pas un jour ne passe sans que le premier ministre ne prenne la parole dans les médias. Une stratégie, usée jusqu’à la corde, destinée à installer son récit de la crise politique. Et ça marche, puisque les éditocrates semblent largement partager son catastrophisme sur l’état des finances publiques.
Canal+, propriété du milliardaire d’extrême droite, a annoncé son intention de racheter le réseau de cinémas UGC. Une acquisition qui tend à reproduire dans le cinéma la stratégie d’intégration verticale jusqu’ici appliquée dans l’édition et la presse. Avec les risques de reprise en main idéologique qu’elle comporte.
Selon nos informations, l’homme d’affaires, omniprésent dans le monde de la télé des années 1990 à 2010, a été mis en examen en janvier pour trafic d’influence actif, escroquerie et abus de confiance. Il est soupçonné d’avoir manœuvré pour revendre plus de 70 millions d’euros la chaîne que le CSA lui avait confiée gratuitement en 2012.
À 94 voix pour et 38 contre, l’adoption de la motion de rejet visant le projet de réforme de l’audiovisuel public met brutalement fin à l’examen de la proposition de loi, qui revient donc à la case départ. Un revers de taille pour la ministre de la culture, qui en avait fait une affaire personnelle.
Casse sociale, reprise en main politique, cadeau au secteur privé... Le projet de réforme examiné lundi et mardi à l’Assemblée fait craindre le pire aux équipes de Radio France, de France Télévisions et de l’INA. Les députés de gauche espèrent lui faire échec.
Ce lundi, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann posait devant la presse les premiers jalons en vue d’une possible candidature en 2027. La situation de sa conjointe, Léa Salamé, récemment promue au « 20 heures » de France 2 et potentiellement en position de conflit d’intérêts, n’a pas semblé le préoccuper.
Si la disqualification croissante de La France insoumise dans les médias paraît des plus évidentes, les causes le sont moins. Certains pointent la stratégie du clash du parti, d’autres décrivent la crainte sincère qu’inspire à une partie des élites médiatiques la potentielle arrivée de LFI au pouvoir.
Pendant presque un an, le groupe de Vincent Bolloré a demandé à ses abonnés qui avaient perdu temporairement leurs droits de patienter de dix à quarante minutes, parfois jusqu’à une heure, devant CNews. Une consigne mal vécue par plusieurs personnes.
Invitée sur France 5, la ministre a été interrogée sur ses liens financiers avec GDF Suez. En difficulté, elle s’en est prise à l’intervieweur, Patrick Cohen, mis en cause dans Mediapart par une vingtaine de salariés de France Inter sur son management brutal, du temps où il était matinalier de la station.
Cette semaine, la station Europe 1 reçoit dans ses locaux des stagiaires en classe de seconde. Au même moment, Jean-Marc Morandini, condamné pour corruption de mineurs, fait son retour provisoire sur l’antenne. Une situation inédite, qui suscite l’inquiétude des salariés et des parents des adolescents.