L’argent libyen de Sarkozy Chronique

Procès des financements libyens : les hommes du système Djouhri s’entredéchirent par plaidoiries interposées

La première semaine des plaidoiries de la défense dans l’affaire des financements libyens s’est terminée avec les mots des avocats de l’intermédiaire Alexandre Djouhri, contre lequel le Parquet national financier a requis cinq ans de prison.

Fabrice Arfi et Karl Laske

Il suffit de se mettre au milieu de la salle du tribunal et de regarder les balles fuser. Les premières plaidoiries de la défense, dans le procès des financements libyens, ont été consacrées, cette semaine, aux avocats des prévenus liés de près ou de loin au système Djouhri, du nom d’Alexandre Djouhri, l’un des deux agents de corruption présumé du dossier. Djouhri était à l’Élysée comme chez lui sous Sarkozy, et fréquentait les plus grands capitaines du CAC 40 (Henri Proglio, Serge Dassault...). C’est peu dire que l’exercice a tourné au jeu de massacre entre les mis en cause.

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