Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À la veille du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, l’élu du Bas-Rhin est l’un des rares membres du camp présidentiel à refuser de glisser un bulletin Rassemblement national dans l’urne. Le parti d’extrême droite pourrait décrocher deux vice-présidences grâce aux voix des macronistes.
La Haute Autorité de l’audit a prononcé des interdictions d’exercer allant d’une à deux années à l’égard de deux anciens commissaires aux comptes de Jeanne. Elle leur reproche des manquements graves dans la validation des comptes du microparti de Marine Le Pen en 2016.
À droite et à l’extrême droite, l’effroi et l’indignation ont dominé après la condamnation de l’ancien président, amplifiés par les chaînes d’information en continu. La gauche, elle, a salué le travail de la justice, promettant de s’emparer des dysfonctionnements qui ont permis une telle affaire.
Militants identitaires, trumpistes français et députés apparentés au Rassemblement national se sont retrouvés à Paris pour rendre hommage à l’influenceur tué le 10 septembre, et pour appeler à poursuivre sa croisade contre la gauche et le « wokisme ».
La pétition lancée par Philippe de Villiers et les appels à manifester contre l’immigration embarrassent les cadres du parti d’extrême droite, sommés de prendre position sur ces initiatives poussées par les médias Bolloré.
Les auditions des présidentes de l’audiovisuel public par l’Arcom après l’affaire Legrand-Cohen ainsi que la création d’une commission d’enquête sur la neutralité de l’audiovisuel public témoignent de la capacité de l’extrême droite médiatique et politique à imposer ses obsessions dans l’agenda institutionnel.
Les leaders du parti d’extrême droite ont profité de leur rentrée politique pour marteler leur volonté d’accélérer le calendrier électoral. Faisant miroiter à leur électorat des jours meilleurs, ils ont annoncé qu’ils censureraient le gouvernement de Sébastien Lecornu « dans quelques semaines ou mois ».
Au terme d’une longue séance parlementaire, la gauche et l’extrême droite ont, sans surprise, renversé le gouvernement en votant contre la confiance au premier ministre. L’Élysée annonce qu’il nommera « dans les tout prochains jours » son successeur. Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, personne, ou presque, ne le regrettera.
La cheffe des députés du Rassemblement national sera jugée en appel à partir du 13 janvier 2026 dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Autour d’elle, plusieurs avocats tentent de lui faire infléchir la rhétorique antisystème adoptée en première instance.
Lors de sa rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont, la cheffe des députés du Rassemblement national a violemment ciblé l’exécutif, tout en veillant à paraître responsable en pleine crise politique. Le parti d’extrême droite n’exclut pas d’accorder un nouveau sursis à un futur premier ministre.
La fille du député Jocelyn Dessigny a été embauchée cet été, sur fonds publics, par sa collègue Yaël Ménaché. Dans le même temps, la fille de cette dernière faisait le chemin inverse. Tous ne sont pas d’accord sur le déroulé de ce curieux chassé-croisé.
Face à ce qu’elles estiment être une récupération par la gauche du mouvement « Bloquons tout », les sphères d’extrême droite tentent de reprendre la main sur une mobilisation venue de l’écosystème souverainiste.