Dans les deux pays, des dizaines de milliers de personnes ont cessé le travail ou manifesté pour dénoncer l’interception des bateaux en route vers Gaza, et marquer leur soutien aux Palestiniens. De nouveaux rassemblements sont attendus samedi. Reportages à Bologne et Barcelone.
Un mois après la démission du premier ministre, les membres du Parti libéral-démocrate éliront samedi 4 octobre celui ou celle qui lui succèdera, et qui pourrait diriger le pays. Favorite, Sanae Takaichi propose une coalition avec le parti conservateur et l’extrême droite.
« Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie » : à l’enseigne de ces mots du poète Mahmoud Darwich, dix-sept écrivains expriment leur solidarité avec la Palestine dans un livre publié au Seuil, dont les droits d’auteur sont reversés à Médecins du Monde. Nous publions ici le texte de Patrick Chamoiseau.
Alors que les Vingt-Sept s’enlisent dans leurs divisions au sujet de sanctions contre l’État hébreu, des membres de l’administration bruxelloise sortent du bois pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. Mais les pressions au silence ou à la discrétion restent fortes.
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Après les vols de drones non identifiés au-dessus du territoire danois, le sommet européen du 1er octobre à Copenhague s’est tenu sous haute surveillance. Après plusieurs jours de relative confusion, les objectifs et les méthodes de ceux qui ont organisé ces survols apparaissent plus clairement.
La région post-industrielle de Moravie-Silésie fait figure de laboratoire des enjeux qui structurent le scrutin, prévu vendredi et samedi à travers le pays. L’oligarque Andrej Babiš, ancien premier ministre, promis à la victoire, devrait réaliser là son meilleur score.
Le poste de cheffe adjointe du Labour a été laissé vacant par la démission forcée d’Angela Rayner, à la suite d’un scandale fiscal. Mais la campagne interne pour remplacer cette figure, pour laquelle l’aile gauche n’est pas parvenue à se qualifier, suscite peu d’enthousiasme.
Quarante des quarante-quatre navires ont été interceptés par la marine israélienne ou semblent en passe de l’être, selon le système de surveillance de la flottille pour Gaza, alors que les organisateurs ont déclaré avoir perdu le contact avec plusieurs bateaux.
Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
Depuis minuit, les services fédéraux sont à l’arrêt. Loin de s’inquiéter de ce « shutdown », le président états-unien a décidé d’en faire une arme pour abattre le camp adverse et les derniers pouvoirs qui font obstacle à sa volonté d’un pouvoir sans limites.
Les images d’un homme narguant et semant la police de l’immigration dans la ville de Chicago font le tour du monde. Elles surviennent peu après une campagne nauséabonde comparant les immigrés aux Pokémon, et font un bien fou.
Le Labour au pouvoir tient sa conférence annuelle dans la ville portuaire de Liverpool. Jamais la lutte contre l’extrême droite, incarnée par le parti Reform UK de Nigel Farage, n’avait été autant au cœur de ce rendez-vous.
En vingt points, le président des États-Unis promet de mettre fin à la guerre à Gaza, sans calendrier de retrait israélien et avec une gestion sous tutelle étrangère de l’enclave palestinienne. Il a reçu le soutien du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Dans les Marches, que l’opposition à Giorgia Meloni, partie unie, jugeait gagnables, la droite l’a emporté nettement. L’abstention a beaucoup augmenté et la défaite des partis de gauche renforce la position de la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir.
Un an après son arrivée au pouvoir, la première présidente du pays continue de tenir la promesse d’une politique sociale forte. Donald Trump, à travers les droits de douane et la fermeture aux migrants, pose néanmoins de sérieux défis au modèle économique de son voisin.