Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La cour d’appel de Nîmes a jugé Husamettin D. coupable de viols aggravés sur Gisèle Pelicot et le condamne à une peine plus lourde qu’en première instance. L’avocat général, qui a fustigé « la culture du viol », avait requis douze ans, quand la défense avait tenté de ramener l’affaire au seul Dominique Pelicot.
Au troisième jour de son procès en appel devant la cour d’assises de Nîmes, Husamettin D. a nié avoir commis des viols sur Gisèle Pelicot et s’est présenté comme une victime, malgré la diffusion de vidéos accablantes. Au cours d’une audience insupportable à plus d’un titre, la partie civile a dû (encore) se justifier.
Au deuxième jour du procès, Dominique Pelicot, instigateur des viols sur son épouse, a été entendu en tant que témoin. Arrogant et dominateur face à la cour, il a refusé de répondre à nombre de questions et a enfoncé le seul accusé qui fait appel, soutenant qu’il venait bien « abuser » de Gisèle Pelicot.
Devant la cour d’assises de Nîmes, pour son premier jour de procès, Husamettin D. maintient qu’il n’avait pas « l’intention » de violer Gisèle Pelicot. Sa personnalité et son « clivage » en matière de sexualité ont été décortiqués quand dehors, des militantes féministes dénonçaient avec force la culture du viol.
Husamettin D., 44 ans, va comparaître pendant quatre jours devant la cour d’appel de Nîmes pour viols aggravés commis sur Gisèle Pelicot. Sur les 51 hommes condamnés en 2024, il est le seul à avoir maintenu son appel. Condamné à neuf ans de prison, Husamettin D. encourt jusqu’à vingt ans de réclusion.
Les tribunaux sont depuis des décennies des lieux de combat contre les violences masculines. Le procès des violeurs de Gisèle Pelicot aura joué un rôle de révélateur de la culture du viol. Mais il laisse aussi des déceptions et la crainte, qu’une fois l’émotion retombée, la France oublie.
Les salariés de la verrerie de Vergèze, dans le Gard, occupent l’entrée de leur usine pour mettre la pression sur les négociations de leur plan social. Et partagent l’état d’esprit des manifestations du 2 octobre, entre ressentiment envers le pouvoir et les patrons, et grosse fatigue sociale.
Après avoir été reçus par le premier ministre, les syndicats déplorent l’absence de réponse claire à leurs revendications et appellent à une nouvelle journée de grève le jeudi 2 octobre. Le patronat, également convié à Matignon, confirme quant à lui la tenue d’un rassemblement le 13 octobre. Dans la soirée, le premier ministre a invité les uns et les autres à revenir discuter.
Les effectifs de France Travail uniquement dédiés à la réinsertion des détenus s’étiolent depuis plusieurs années, au grand dam des agents spécialisés, qui craignent, à terme, de voir leurs missions disparaître. Et avec elles, les chances de réinsertion des personnes détenues.
Alors que des centaines de milliers de personnes ont défilé jeudi en France, la question de la poursuite du mouvement se pose. À Montpellier, des travailleurs sociaux, mais pas que, mènent une lutte exemplaire depuis des mois et livrent leur recette pour un mouvement endurant.
Au moins deux incidents graves se sont produits mercredi 10 septembre sans être mentionnés par le préfet de l’Hérault dans son bilan. Un jeune manifestant atteint par le jet d’un canon à eau souffre d’un traumatisme crânien, tandis qu’un journaliste a été violenté et empêché de travailler.
Une bande dessinée documentaire retrace sept années de lutte victorieuse contre l’implantation d’un « village Decathlon » sur des terres agricoles d’une commune du nord de Montpellier. Un hommage inspirant à la lutte collective.