Après un passage par Capital, 20 minutes, LCP puis, plus longuement, le site arretsurimages.net, j’ai rejoint Mediapart en novembre 2012, pour m’intéresser aux entreprises au sens large.
J’ai d’abord développé une certaine obsession pour l’évasion fiscale et l’optimisation du même nom, et je me consacre désormais au monde du travail et à ses enjeux, ainsi qu’aux mobilisations sociales : prud’hommes, chômage, retraites, manifs...
Je suis le coordinateur du service économie-social de Mediapart depuis septembre 2021.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une enquête interne a confirmé le harcèlement et les agressions sexuelles dénoncées par une agente de la Sûreté ferroviaire, mais la procédure a également réuni des témoignages l’accusant de tenir des propos racistes et homophobes. La jeune femme dénonce des « représailles », ce que la SNCF conteste.
Dans un livre percutant, Maxime Quijoux et Karel Yon, qui ont travaillé trois mois en rayon, démontrent comment « l’origine sociale joue un rôle clé dans l’évolution des carrières » dans la célèbre enseigne d’articles de sport. Et ce, malgré un discours célébrant la diversité et la liberté des salariés.
Pour la cour d’appel de Paris, la décision de la chaîne de fermer son centre de Saint-Denis, en 2018, était bien discriminatoire : les salariés y étaient plus âgés, votaient davantage pour la CGT et étaient plus souvent « d’origine extra-européenne » que dans le reste de l’entreprise.
Sur fond de guerre interne dans le syndicat, Claude Lévy et Tiziri Kandi, figures de la lutte des femmes de chambre de l’Ibis Batignolles, étaient poursuivis pour avoir demandé systématiquement des dons aux salariés qu’ils défendaient aux prud’hommes. La cour d’appel de Versailles leur a donné raison.
Le tribunal administratif de Lille a invalidé le plan de 2 389 licenciements du géant de la grande distribution. Les deux points sur lesquels s’appuie le tribunal éclairent les montages complexes de sociétés prévalant dans la galaxie de la famille Mulliez. Leur portée pourrait être grande.
Fin 2023, Mediapart avait révélé que le grand magasin du groupe LVMH avait installé dans ses réserves des caméras camouflées dans de faux détecteurs de fumée, sans le signaler. La Cnil a jugé que cela ne respectait ni le cadre légal ni la vie privée des salariés.
Avec environ 500 000 manifestants selon le ministère de l’intérieur, la journée du 18 septembre n’a pas attiré autant qu’espéré. Mais partout en France, dans toutes les classes d’âge, la colère est unanime contre les choix de l’exécutif. Et l’espoir de voir l’État davantage « taxer les riches » est tenace.
En redressement judiciaire pour la quatrième fois en onze ans, l’aciérie, qui emploie 450 personnes à Hagondange, est menacée de liquidation dès le 25 septembre. Sur place pour le 10 septembre, la dirigeante de la CGT a appelé le nouveau premier ministre à faire du dossier sa « priorité ».
Rendu en février aux représentants du personnel de la « maison confédérale », le document alerte sur une surcharge de travail et signale de nombreux conflits. L’administrateur Laurent Brun assure que la situation s’est apaisée et annonce plusieurs mesures, dont une formation au management pour les encadrants.
Chaque année, l’ONG nord-américaine Stand.earth mesure l’utilisation des énergies fossiles par les plus grandes marques de mode du monde. L’entreprise chinoise, invariablement, arrive à la dernière place du classement.
Le sidérurgiste (ex-Ascometal), qui emploie 720 personnes sur quatre sites en France, n’a plus un sou en caisse. Le fonds d’investissement Greybull Capital, qui l’avait repris in extremis en juillet 2024, n’a pas versé les 90 millions d’euros promis. L’État, lui, a bien versé 85 millions. En vain.
La société des journalistes de l’AFP alerte sur le sort des dix professionnels des médias travaillant pour l’agence dans l’enclave palestinienne. La famine instaurée par Israël les plonge dans un état de faiblesse tel qu’ils ne peuvent souvent plus travailler.