J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un an après sa défaite à la présidentielle, le Parti démocrate a remporté la mairie de New York et deux États de la côte est, le New Jersey et la Virginie. L’opposition à Donald Trump a bénéficié d’un contexte de paralysie budgétaire et de difficultés économiques.
À 34 ans, Zohran Mamdani triomphe au terme d’un parcours qui l’aura mené de Kampala, capitale de l’Ouganda où il est né, à New York, où il s’est imposé comme un phénomène politique. Alors que Trump s’en prend aux migrants, son histoire s’inscrit dans celles de générations de New-Yorkais venus d’ailleurs.
Il y a un an, Donald Trump était élu pour un second mandat. Neuf mois après son retour à la Maison-Blanche, le 47e président opère un travail de sape de la démocratie états-unienne. Réglant ses comptes avec le passé et cherchant à influencer les élections de mi-mandat en 2026.
En 2015 et 2020, la formation de Bernie Sanders avait bénéficié de ses campagnes pour les élections primaires. Aujourd’hui portée par le candidat à la mairie de New York, elle se présente, un an après l’élection de Donald Trump, comme une alternative à un Parti démocrate décrédibilisé.
Un réseau d’entraide et de résistance s’est mis en place dans la métropole du nord des États-Unis, où la police de l’immigration ICE multiplie les raids et les interpellations dans les quartiers latinos, et terrorise les habitants. Les sifflets préviennent de l’arrivée des agents.
Le reporter salvadorien vivait depuis plus de vingt ans aux États-Unis. Il a été renvoyé dans son pays natal début octobre. Il avait été arrêté en juin alors qu’il couvrait, à Atlanta, la première manifestation de la coalition « No Kings ».
À l’appel de la coalition « No Kings » (« Pas de rois »), des millions d’Américains ont défilé samedi 18 octobre dans tout le pays pour protester contre l’autoritarisme de Donald Trump. À Chicago, le rassemblement a été massif dans une ville où le président états-unien tente de déployer l’armée.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale du président durant le premier mandat, devenu l’un de ses plus féroces critiques, est poursuivi pour avoir divulgué des informations confidentielles. Il dénonce une instrumentalisation de la justice.
Malgré l’opposition des autorités locales, le président des États-Unis veut déployer l’armée dans les deux grandes villes de l’Oregon et de l’Illinois, pour soutenir la répression des sans-papiers. Dans la rue, une opposition s’organise, parfois dans des formes carnavalesques.
Le comité norvégien du Nobel a choisi María Corina Machado, une opposante historique au régime chaviste, « pour son travail inlassable en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte pour une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».
L’obsession du président des États-Unis pour le prix Nobel de la paix, renouvelée par la signature de son « plan » pour Gaza, mercredi 8 octobre, peine à masquer la réalité : le milliardaire a surtout lancé, encouragé et légitimé des guerres.
Au moins 17 Vénézuéliens ont été tués en toute illégalité dans des frappes états-uniennes au large des côtes de leur pays. Donald Trump invoque la lutte contre le « narcoterrorisme », alors que le Venezuela mobilise ses forces armées et met en garde contre une éventuelle invasion.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.