Un mois après la démission du premier ministre, les membres du Parti libéral-démocrate ont élu samedi 4 octobre Sanae Takaichi pour lui succéder. Elle propose une coalition avec le parti conservateur et l’extrême droite.
Alors que le parti au pouvoir se retrouve sans leader et sans majorité parlementaire, près de 300 jeunes se sont donné rendez-vous les 13 et 14 septembre à l’aéroport de Narita, lieu symbolique des luttes sociales de l’archipel.
Après un an au pouvoir, le premier ministre japonais n’a pas réussi à redresser la barre du parti au pouvoir. Discrédité par les scandales et étrillé pour son inaction, le Parti libéral-démocrate, qui n’a désormais plus la majorité au Parlement, continue de sombrer.
Alors que les États se préparent à redéfinir, en 2026, le traité de non-prolifération de l’arme nucléaire, les descendants hibakusha et leurs sympathisants commencent à prendre le relais et à porter l’héritage. La lutte contre l’arme nucléaire a plus que jamais besoin de ce nouvel élan.
Les personnes évacuées de Fukushima partagent avec les survivants de la bombe atomique un parcours de vie marqué du sceau de l’atome qui les a stigmatisés. Luttant contre l’énergie nucléaire, elles voient avec crainte revenir la recherche militaro-industrielle.
Comment raconter l’innommable ? Depuis 80 ans, les survivants témoignent de leur vécu, sans cacher le plus sombre. Le devoir de mémoire va-t-il pâtir de leur disparition ? À Hiroshima, où les directives éducatives inquiètent de plus en plus, la question se pose.
Quatre-vingts ans après Hiroshima et Nagasaki, la lutte contre l’arme nucléaire anime toujours les « hibakusha ». Prix Nobel de la paix 2024, les membres de la Nihon Hidankyo continuent de témoigner. Mais craignent que leurs voix s’éteignent sans que l’abolition n’ait eu lieu.
Le Japon se rend aux urnes dimanche 20 juillet pour élire les membres du Sénat. À la veille de ce scrutin qui pourrait coûter la majorité au gouvernement, les yeux sont braqués sur le Sanseito, une nouvelle formation xénophobe et ultraconservatrice forte de succès locaux.
Dimanche 30 mars, des milliers d’agriculteurs de tout l’archipel sont entrés dans Tokyo. Désespérés, ils dénoncent des réformes qui les plongent dans la précarité et réduisent l’autosuffisance alimentaire du pays. Les pénuries ont doublé le prix du riz.
Dans le nord-est du Japon, un feu de forêt a ravagé plus de 2 900 hectares de bois et fait un mort. Incendies, sécheresse, records de chaleur, inondations : l’archipel compose face à un climat toujours plus extrême. La création d’une agence pour se préparer aux futures catastrophes vient d’être annoncée.
Le film « Black Box Diaries », de la journaliste Shiori Ito, n’a pas trouvé de distributeur dans son pays. Une polémique fait rage sur les enregistrements clandestins utilisés par la réalisatrice qui, en 2017, a osé accuser de viol « un homme puissant ».
Au Japon, Kanita accueille, depuis 1965, des femmes qui souffrent de troubles de stress post-traumatiques sévères liés à des violences sexuelles. À deux heures de Tokyo, c’est dans cette communauté bâtie à flanc de colline qu’elles se reconstruisent lentement.