Journaliste avec un fort accent du sud. J’ai été diplômée de l'IUT de Lannion et de l’ESJ Lille.
J’ai rejoint Mediapart en septembre 2019 en tant qu’alternante et j’y suis restée depuis, pour couvrir le monde du travail.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Ancienne salariée de la division spiritueux de LVMH, Maria Gasparovic a assuré sur LinkedIn après son licenciement avoir été harcelée moralement et sexuellement par des dirigeants de l’entreprise. Son ex-employeur l’accuse de s’être livrée à un chantage pour « partir avec un chèque ».
Dialogue social empêché, code du travail régulièrement contourné, environnement de travail dangereux… En France, Nike semble faire peu de cas des lois, comme le signale très régulièrement l’inspection du travail. Second volet de notre enquête.
Mise en concurrence effrénée des vendeurs, pression sur les salariés en arrêt maladie, mal-être au travail… Dans des boutiques Nike de France, des employés racontent une réalité bien loin de l’image que souhaite se donner la multinationale américaine. Premier volet d’une enquête en deux parties.
L’artiste a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête ouverte suite aux plaintes déposées par le chanteur Gims et son ancienne compagne, Demdem. « Le Duc de Boulogne » est actuellement poursuivi dans trois autres dossiers pour des faits similaires.
Dans le grand magasin de Bernard Arnault, les déconvenues s’enchaînent. Après s’être vu infliger une amende par la Cnil pour avoir filmé en secret ses salariés, la Samaritaine doit désormais payer une amende aux douanes pour avoir mis en vente de l’or illégal.
L’intersyndicale appelle les travailleurs à faire grève et à défiler partout en France, jeudi 2 octobre, contre le budget à venir du premier ministre Sébastien Lecornu. À quelques jours de son discours de politique générale, les syndicats comptent bien lui mettre « la pression » dans la rue.
L’ancien numéro trois de Moët Hennessy a comparu le 26 septembre devant le conseil des prud’hommes de Paris. Le géant du luxe l’accuse d’avoir rompu son obligation de non-dénigrement, lui reprochant, sans preuve, d’être la source d’enquêtes de presse.
Le 19 septembre, un communiqué de presse a annoncé la « mise en extinction » du SNU. Porté par le gouvernement depuis 2019, ce dispositif censé remettre les jeunes français dans le droit chemin a coûté beaucoup d’argent et les cas de violences se sont multipliés.
Fin 2023, Mediapart avait révélé que le grand magasin du groupe LVMH avait installé dans ses réserves des caméras camouflées dans de faux détecteurs de fumée, sans le signaler. La Cnil a jugé que cela ne respectait ni le cadre légal ni la vie privée des salariés.
Ils assurent la distribution des audioguides au Louvre, au Mont-Saint-Michel ou à Notre-Dame de Paris. Employés par une société prestataire, ils sont en grève depuis le 10 septembre, contre la politique du gouvernement mais aussi pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail et de rémunération.
Saint-Tropez n’a plus rien d’un village de pêcheurs. Le luxe a envahi la commune et LVMH y règne en maître. Sous le regard médusé des élus d’opposition, le groupe profite des largesses de la mairie, et inversement.
François Bayrou a fait parvenir aux partenaires sociaux la feuille de route pour une énième réforme de l’assurance-chômage. Les ruptures conventionnelles, les conditions pour ouvrir des droits et les salarié·es qui percevaient des hauts revenus sont dans le viseur afin de réaliser des économies colossales : au moins 4 milliards d’euros par an à partir de 2030.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Quand on est racisé·e dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. La violence des mots, de la répression, du rejet que l’on subit en France est devenue intenable.
Dans la commune du Pas-de-Calais, fief du Rassemblement national, 67,15 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen au second tour. Des dizaines de journalistes ont couvert la journée et pourtant on ne retiendra qu’une vidéo de quelques secondes où l’ont voit des électrices crier, insulter et lancer un doigt d’honneur.