Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Les députés ont rejeté la partie recettes du projet de budget 2026 en commission des finances. Malgré des amendements votés taxant les grands groupes, le texte reste trop austéritaire pour la gauche. À ce stade, tout porte à croire que le gouvernement passera par voie d’ordonnances.
Pour ce qui concerne l’assurance-maladie et les missions non régaliennes de l’État, le projet de budget Lecornu pour 2026 est aussi austère que celui proposé en juillet par François Bayrou. Pis, il épargne considérablement les ultrariches et les grandes entreprises.
L’économiste vient de recevoir l’un des prix les plus prestigieux décernés dans sa discipline. Pourfendeur de la taxe Zucman, il a été un mentor de la politique néolibérale d’Emmanuel Macron menée au nom de l’innovation. Un échec.
Après que les groupes de gauche et l’extrême droite ont annoncé leur intention de censurer le second gouvernement Lecornu, c’est en direction du Parti socialiste que se tournent les regards. Le parti dément tout « deal » avec le pouvoir exécutif mais repousse sa décision à la semaine prochaine. Une vingtaine de voix suffiraient à renverser le premier ministre.
Connu pour ses pratiques financières cavalières, Frédéric Merlin est en train de tout perdre depuis qu’il a annoncé introduire des boutiques Shein dans ses rayons. La Banque des territoires, partenaire financier décisif, vient de le lâcher. Les marques fuient et les salariés du BHV vont faire grève.
Deux économistes à la renommée mondiale se sont invités à l’Assemblée nationale pour soutenir la taxe portée par leur confrère Gabriel Zucman. Ils se sont attelés à démystifier les fantasmes du camp du capital autour de cet impôt qui leur paraît plus que nécessaire.
La Cour des comptes a publié un rapport définitif sur le coût et l’impact économique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Et c’est peu dire que le bilan est peu reluisant… contrairement à ce qui avait été promis.
Associations, syndicats et partis de gauche ont manifesté ensemble dimanche 28 septembre contre les crises écologique, sociale et démocratique. Face à la montée de l’extrême droite et à la toute-puissance des milliardaires, l’idée est de faire front commun.
La proposition d’un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultrariches, devenue le symbole de la bataille pour une meilleure équité fiscale, provoque l’ire du camp du capital. Pourtant, certains économistes pro-business commencent à la défendre, non sans arrière-pensées.
La croissance française devrait s’établir à seulement 0,8 % en 2025 selon l’Insee, qui éprouve les pires difficultés à trouver des motifs d’espoir pour l’avenir économique du pays. Voilà qui n’augure rien de bon pour les débats budgétaires à venir.
Le ministre des affaires étrangères espagnol s’est prononcé pour le retrait de la formation Israël-Premier Tech de la Vuelta, après de nombreux incidents de course provoqués par sa présence. Mais la décisionnaire finale, l’Union cycliste internationale, se fait jusqu’ici très discrète.
Le Conseil d’analyse économique et l’Insee viennent de publier des études qui montrent une réalité bien différente de celle émanant du récit idyllique de l’Élysée et du gouvernement quant au succès de la politique fiscale menée depuis 2017.