L’ex-Insoumise et cofondatrice de L’Après a porté l’amendement taxant les multinationales adopté mardi par l’Assemblée nationale. Tout en mettant Sébastien Lecornu au défi de respecter le vote, elle alerte les socialistes, placés « à nouveau devant la suspicion de trahison ».
Le soulèvement des quartiers populaires, à l’automne 2005, avait mis pour un temps le sort des banlieues à l’agenda des partis politiques français. Vingt ans plus tard, l’extrême-droitisation du débat a réduit le sujet à une question identitaire et sécuritaire.
Le camp présidentiel a voté une motion de rejet contre son propre texte visant à reporter les élections en Nouvelle-Calédonie, afin de mieux le réécrire en commission mixte paritaire. L’empressement du pouvoir à mettre en œuvre le projet d’accord de Bougival malgré le rejet du FLNKS se confirme.
Procès en trahison du reste de la gauche, difficile chemin de la suspension de la réforme des retraites, risque de renforcer l’extrême droite : quelques jours après le choix de la non-censure, le premier secrétaire du Parti socialiste s’explique sur le « pari » de son mouvement.
L’annonce de la non-censure du gouvernement par le groupe socialiste a créé une scission à gauche, mais aussi des remous en interne dans le parti. Coups de fil, échanges tendus, cas de conscience et interpellations sur les réseaux sociaux : tout a été fait pour convaincre les députés PS de désobéir.
Après l’annonce de la suspension de la réforme des retraites, les troupes d’Olivier Faure se targuent d’avoir remporté une « victoire politique ». Quoi qu’en disent les socialistes, celle-ci n’efface pas un budget complaisant avec les ultrariches et une fracture indélébile à gauche.
Pierrick Courbon est l’un des huit députés à avoir censuré François Bayrou contre la position de son groupe, il y a neuf mois. Il aborde la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu avec la même défiance, « pris en étau » entre ses convictions et le risque de dissolution de l’Assemblée.
Des parlementaires issus du camp présidentiel et de la gauche ont déposé une proposition de loi transpartisane pour instaurer la proportionnelle aux législatives. L’unique issue pour sortir du « bloc contre bloc », estiment-ils. Une solution qui devrait cependant être adoptée avant une éventuelle dissolution pour faire ses preuves.
Le film d’Andrea Segre retrace avec empathie la vie du secrétaire général du Parti communiste italien entre 1974 et 1978 et sa tentative de « compromis historique » avec les démocrates-chrétiens. Une trajectoire dont il faut retenir les leçons, mais sans commettre de contresens historique.
Après que les groupes de gauche et l’extrême droite ont annoncé leur intention de censurer le second gouvernement Lecornu, c’est en direction du Parti socialiste que se tournent les regards. Le parti dément tout « deal » avec le pouvoir exécutif mais repousse sa décision à la semaine prochaine. Une vingtaine de voix suffiraient à renverser le premier ministre.
Le professeur à l’université Rutgers, dans le New Jersey, a fait l’objet de menaces de mort après la signature d’un décret par Donald Trump désignant le « mouvement antifa » comme terroriste. En partance pour l’Espagne, il explique sa situation.
Toute la journée de lundi, les gauches ont soufflé le chaud et le froid. La tentative de rassemblement unitaire proposée par La France insoumise a été partiellement infructueuse. Les tensions sur l’opportunité de destituer le président de la République ou de gouverner en cohabitation ont à nouveau pris le dessus.