Faits-diversier spécialisé autrefois dans la couverture du grand-banditisme, je me concentre par la force des choses, désormais, sur les affaires de terrorisme. Parfois, les deux matières se rejoignent.
Auteur d'Antonio Ferrara, le roi de la belle (avec Brendan Kemmet, au cherche-midi), de La face cachée de Franck Ribéry (avec Gilles Verdez, aux éditions du Moment), de Moi, Iranien, espion de la CIA et du Mossad (avec Djahanshah Bakhtiar, aux éditions du Moment), de Renault, nid d'espions (éditions du Moment, puis réédité par HarperCollins), de Femmes de djihadistes (Fayard), de Les espions de la terreur (HarperCollins), de Vendredi 13 (HarperCollins).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le célèbre psychanalyste et homme de télévision et de radio a été mis en examen jeudi soir 2 octobre pour quatre viols, dont trois sur mineures, et deux agressions sexuelles, entre 2000 et 2020. Il a été placé sous le statut de témoin assisté pour un fait présumé de viol sur mineur de plus de 15 ans.
Au moins neuf hommes condamnés ou en attente d’un procès dans des affaires de terrorisme d’extrême droite ont exercé des responsabilités au sein du Rassemblement national ou l’ont représenté à des élections locales et nationales. C’est le seul parti politique dans ce cas.
Un an et demi après la révélation de l’affaire, le psychanalyste est entendu mardi 30 septembre par les policiers de la brigade de protection des mineurs pour répondre d’accusations de viols et d’agressions sexuelles. Selon nos informations, 27 femmes le mettent en cause, dont sept étaient mineures à l’époque des faits.
Alerté par Mediapart, le prestigieux établissement privé catholique, situé dans les Hauts-de-Seine, a fini par rompre jeudi 25 septembre le contrat de cette enseignante d’histoire membre de groupuscules d’extrême droite. La militante avait pris ses fonctions à la rentrée.
Dix membres du groupuscule identitaire ont été condamnés à des amendes pour la banderole dénonçant la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Parmi eux, une assistante parlementaire du RN, en fonction au moment des faits.
La militante d’extrême droite Maylis de Cibon a été embauchée par l’établissement privé sous contrat, véritable institution de l’enseignement catholique francilien, pour enseigner l’histoire-géographie. Certains parents ont découvert avec effroi le curriculum vitæ de la nouvelle professeure.
Les neuf têtes de cochon retrouvées mardi 9 septembre devant des mosquées à Paris et en proche banlieue ont été déposées par des personnes de nationalité étrangère qui ont aussitôt quitté le pays. L’hypothèse d’une ingérence étrangère se confirme.
Le meurtre de Hichem Miraoui, dans le Var, remet sur le devant de la scène le danger que représente l’extrême droite violente, voire terroriste. Les services de renseignement s’inquiètent de la montée en puissance de cette menace. Depuis 2017, près de vingt projets d’attentats ont été déjoués en France.
Après l’assassinat de Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens, le parquet antiterroriste a été saisi. Christophe Belgembe, 53 ans, tenait depuis des années des propos racistes sur Facebook. « Si Marine ou Jordan passent pas, les mecs... Réveillez-vous », a-t-il déclaré dans une vidéo postée juste après son passage à l’acte.
C’est un phénomène nouveau dans le monde de l’espionnage. Selon les services de renseignement, des puissances étrangères hostiles ont recours à des influenceurs « pour amplifier » sur les réseaux sociaux la visibilité de certains récits visant à « saper la cohésion sociale ».
Treize membres du groupuscule Les Natifs seront jugés le 4 juin pour la banderole s’opposant à la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Parmi eux, une assistante parlementaire du RN, en fonction au moment des faits.
Les services secrets français craignent qu’une ingérence étrangère ne vienne fausser la présidentielle de 2027. Ils s’inquiètent de « l’infiltration » par la Russie « des milieux politiques français » et de la manipulation de l’information sur les réseaux sociaux.
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Bernard Cazeneuve fustige volontiers ceux qui critiquent « sans la moindre analyse » les « failles » des services de renseignement. N’en déplaise au ministre de l’intérieur, il existe bien un souci du côté de notre contre-espionnage.