Dans le dernier centre francilien dédié aux réfugiés ukrainiens, les conditions d’accueil se dégradent de mois en mois. Trois ans après les promesses d’un accueil inconditionnel, l’État français se retire peu à peu et laisse les associations et la diaspora pallier ses carences.
La municipalité veut fermer trois espaces dédiés à la jeunesse. Une annonce soudaine qui suscite une vague d’indignation dans la deuxième plus grosse ville d’Île-de-France, tant chez les jeunes que chez les agents.
En ouvrant six nouvelles écoles, le projet Excellence Ruralités, largement financé par le milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin, veut mener la bataille idéologique dans des régions où l’Éducation nationale est à la peine. Ces établissements hors contrat bénéficient aussi de financements publics.
Depuis le passage à droite de la commune de Seine-Saint-Denis en 2014, l’opposition y est réduite à peau de chagrin. En cause : l’étouffement du monde politique et associatif, orchestrée par l’ancien maire LR Thierry Meignen. Sénateur, il continue de concentrer tous les pouvoirs.
La ville de Courbevoie a annoncé la brusque fermeture de l’école André-Malraux à la rentrée 2025. Une école européenne devrait être construite à la place. Parents et enseignants y voient un lourd symbole en défaveur des élèves d’origine populaire.
Après son succès aux européennes, rapidement éclipsé par le Nouveau Front populaire, l’essayiste veut jouer un rôle dans la recomposition de la gauche et se prépare pour 2027. Mais son discours essentiellement anti-mélenchoniste et la modestie de son organisation peinent à rassembler.
Trois des quatre composantes du Nouveau Front populaire tenaient leurs universités d’été ce week-end. Si des différences de forme et de fond se sont exprimées, la bataille pour Matignon et l’épée de Damoclès de l’extrême droite incitent à maintenir une stratégie commune.
À Montpellier, les communistes ont débattu de l’articulation entre les luttes antiracistes et celle contre l’extrême droite. Un travail est relancé pour dépasser des polarités vivaces. Les Écologistes aussi cherchent à mieux intégrer ces combats à leur logiciel.
Alors qu’ils n’ont conservé que cinq députés début juin, les Écologistes ont profité de leurs journées d’été à Tours pour dresser un bilan des élections européennes et affiner leur stratégie face à la montée de l’extrême droite en Europe.
Les dirigeants du Nouveau Front populaire pensent avoir marqué un point, vendredi 23 août, en faisant reconnaître sa défaite à Emmanuel Macron, mais restent loin de crier victoire. Le chef de l’État, pas décidé à nommer Lucie Castets, poursuit ses consultations.
Au cours de leurs journées d’été, les Écologistes se sont intéressés à leur place dans les quartiers populaires. Où le parti peine toujours à convaincre, et à en faire émerger des personnalités.
Réunis pour leur université d’été, les Écologistes croient en la force collective du Nouveau Front populaire, malgré des désaccords, principalement avec La France insoumise. Certains militants fustigent également la stratégie du parti aux élections européennes.