Rémi Carayol

Tous ses articles

  • Sébastien Lecornu, une certaine idée de l’empire colonial français

    Afrique(s) — Analyse

    Assumant sa filiation avec l’ancien premier ministre Pierre Messmer, le chef du gouvernement défend une même vision de la nation et de son (ex-)empire. Pour lui, la France doit encore assumer son « fardeau » en Afrique, et doit tout faire pour conserver ses territoires ultramarins.

  • Les juntes militaires du Sahel s’enfoncent dans une dérive autoritaire

    Afrique(s) — Analyse

    Après avoir pris le pouvoir au Mali en 2020, au Burkina Faso en 2022 et au Niger en 2023, les militaires ont sapé tous les fondements démocratiques et ont imposé des régimes de terreur. Ils mettent en avant la priorité de la lutte contre les groupes djihadistes, qui ne cessent pourtant de gagner du terrain.

  • Colonne Voulet-Chanoine : un héritage à solder entre le Niger et la France

    Afrique(s)

    Au Niger, des communautés victimes de la furie de l’armée française en 1899 demandent à la France, dans le cadre des instances onusiennes, de reconnaître ses crimes coloniaux et de les réparer. C’est hors de question pour Paris, dans un contexte de rupture diplomatique avec Niamey.

  • Au Niger, Orano cherche-t-il à « couvrir sa fuite » ?

    Afrique(s)

    Poussé vers la sortie par le gouvernement nigérien, qui vient d’annoncer la nationalisation d’une de ses filiales, le géant français de l’uranium est accusé de ne pas assumer ses responsabilités sociales et environnementales. En cause : sa décision de suspendre le programme de réhabilitation de la mine de la Cominak.

  • Nouvelle-Calédonie : le calvaire des « déportés » anonymes

    Outre-mer

    Dans la foulée des révoltes du 13 mai 2024, l’État français a procédé au transfert de dizaines de détenus de droit commun dans une opacité la plus totale. Certains sont aujourd’hui sortis de prison, sans moyens financiers pour survivre dans l’Hexagone ou rentrer chez eux.

  • « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » : le cauchemar des exclus du droit du sol à Mayotte

    Outre-mer — Reportage

    Depuis 2019, le droit du sol n’est plus appliqué à Mayotte, où se rend lundi Emmanuel Macron. Une situation dérogatoire qui a été à nouveau durcie par les parlementaires. La France a ainsi fait basculer la vie de milliers de jeunes qui, bien que nés et ayant grandi à Mayotte, en sont exclus.

  • Des urgences à la maternité : à Mayotte, la santé aux temps des pénuries

    Outre-mer — Reportage

    Déjà en tension avant le passage du cyclone Chido le 14 décembre, le système de soins mahorais traverse une crise sans précédent. Manque de matériel, de médicaments, sous-effectif, personnel épuisé : des problématiques nouvelles mettent en danger la vie des patients. Emmanuel Macron est en visite sur l'île dimanche 20 avril.

  • À Mayotte, les ONG font « le job » de l’État

    Outre-mer — Reportage

    Après le passage du cyclone Chido, de nombreuses organisations humanitaires ont envoyé des missions à Mayotte. Elles ont découvert une situation dramatique, qui date d’avant la tempête. Certaines ont dû se substituer à des pouvoirs publics volontairement absents des bidonvilles.

  • À Mayotte, les morts de Chido sont tombés aux oubliettes

    Outre-mer — Reportage

    Officiellement, le cyclone Chido a fait 39 victimes, mais ce bilan semble largement sous-estimé. Le refus des autorités de dévoiler le nom des victimes et de procéder à un recensement solide des disparus interroge : l’État a-t-il quelque chose à cacher ?

  • À Mayotte, un blocus de fait est imposé aux étrangers

    Outre-mer — Enquête

    Avant même le cyclone Chido, un collectif de citoyens anti-immigration a occupé le bureau des étrangers de l’archipel. Il n’a toujours pas rouvert ses portes. Le blocage, toléré par la préfecture, a poussé dans la clandestinité des milliers de personnes et en empêche d’autres de quitter l’île.

  • À Mayotte, une rentrée scolaire à l’aveugle et émaillée de violences

    Outre-mer — Reportage

    Les enseignants de l’île reprennent du service lundi 20 janvier, cinq semaines après le passage dévastateur de Chido, et une semaine avant le retour des élèves. Une rentrée précipitée pour les syndicats, alors que l’école à Mayotte souffrait déjà de mille maux avant le cyclone.

  • À Mayotte, Marine Le Pen marche sur le tapis rouge que lui a déroulé le gouvernement

    Outre-mer

    En visite pendant deux jours sur l’île dévastée, la cheffe de file du RN est arrivée dans un territoire conquis, où ses marottes anti-immigration sont désormais défendues par des responsables politiques de tous bords. À commencer par François Bayrou et ses ministres.