La cour d’appel de Rennes a confirmé la condamnation pour diffamation d’une ex-conseillère régionale à l’égard du maire d’Argol, dans le Finistère. Après une plainte pour agressions sexuelles ayant fait l’objet d’un non-lieu, elle dénonçait le comportement de l’édile à l’égard de nombreuses autres femmes.
Plusieurs syndicats ainsi que l’opposition municipale de Fontenay-aux-Roses dénoncent l’intrusion de l’extrême droite dans l’enseignement public. En cause : un événement organisé dans un collège par une association financée par le fonds du milliardaire ultraconservateur Pierre-Édouard Stérin.
Saisi par l’ordre des médecins à propos de gynécologues du Rhône réalisant des inséminations par l’intermédiaire des banques de sperme étrangères, le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire. Une mise en lumière de pratiques aujourd’hui pointées du doigt, et pourtant tolérées depuis des années, qui a des effets concrets sur les médecins comme sur les patientes.
Une dizaine de salariés et ex-employés de la direction des espaces verts et de l’environnement témoignent de situations de maltraitance et de discrimination en raison de leur handicap, mental ou physique. La ville assure poursuivre « de manière constante ses efforts en matière d’inclusion ».
Le 28 février, le conseil des prud’hommes a condamné l’union départementale du syndicat dans le Finistère à verser près de 240 000 euros d’indemnités à deux anciennes salariées qui dénonçaient notamment des violences sexuelles.
Une nouvelle subvention a été octroyée par la mairie de Paris à une crèche membre des Associations familiales catholiques. Un réseau ouvertement anti-IVG et proche, entre autres, de la Fondation Jérôme Lejeune, dénoncent plusieurs élus.
Après une dénonciation, des gynécologues pratiquant des inséminations via une banque de sperme étrangère ont été convoqués par l’ordre des médecins. Une première. Dans les parcours officiels de PMA, les patientes font aujourd’hui face à des délais d’attente exponentiels.
À Argol, une enquête est en cours visant le maire de la commune pour agression sexuelle. Il y a une quinzaine d’années, une autre femme dénonçait des faits similaires. À l’époque, la justice avait conclu à un non-lieu. D’autres femmes témoignent. Certaines étaient mineures au moment des faits.
En plein été, la Caisse nationale d’assurance-maladie s’est fendue d’une circulaire restreignant les droits des enfants nés de GPA à l’étranger et de leurs pères. Les associations de familles homoparentales se disent inquiètes.
Auparavant rassemblés sous l’organisation Agenda Europe, née en même temps que La Manif pour tous, les mouvements antichoix se multiplient en Europe. Dans la ligne de mire de cette galaxie chrétienne conservatrice, le droit à l’avortement et les personnes LGBT+.
Selon le Forum parlementaire européen sur la population et le développement, les financements antigenres représentent 120 à 130 millions de dollars par an en Europe. Parmi ces organisations antidroits, les organismes français sont en bonne position, et ce notamment grâce à des dons défiscalisés.
Un rapport porté par dix universités européennes révèle comment l’existence d’une prétendue « idéologie du genre » est instrumentalisée à des fins populistes. Une rhétorique qui s’enracine pour cibler les droits des femmes, des personnes LGBTQI+ et des migrants.