Dans un rapport publié le 4 septembre, la Cour des comptes pointe l’aberration financière et écologique des médicaments non utilisés et jetés. Les laboratoires pourraient notamment allonger les délais de péremption et mieux adapter le conditionnement des boîtes pour éviter ce gaspillage.
Les compléments alimentaires promettant la perte de poids fleurissent dans les pharmacies et sur Internet, mis en avant par le monde de l’influence. Commercialisés à des tarifs souvent exorbitants sur un marché peu régulé, ils peuvent être nocifs pour la santé.
Les jeux d’argent n’ont jamais été aussi faciles d’accès : un clic suffit. Pour ne pas se laisser distancer, les opérateurs historiques, comme le PMU et la Française des jeux, redoublent d’ingéniosité, dans l’espoir de toucher une part des 40 milliards d’euros misés chaque année.
Pour contourner la loi, la consommation d’alcool est largement vantée sur les réseaux sociaux, où les contrôles sont quasi inexistants. Comment pourrait-il en être autrement, alors que le président de la République et le ministre de la santé se posent en ambassadeurs du vin ?
Le nombre de fumeurs ne cesse de baisser en France. Une très bonne nouvelle pour la santé publique, une très mauvaise pour les géants du tabac, qui tentent d’imposer un nouveau produit sur le marché, les sachets de nicotine. Ils peuvent compter sur le soutien de l’ancien ministre de la santé, Olivier Véran, enregistré en plein exercice de lobbying.
Deux officines pourraient fermer sur le plateau de Millevaches. Elles ont été durement sanctionnées par l’ordre régional des pharmaciens, qui leur reproche d’avoir dispensé le compte juste de médicaments en tension d’approvisionnement ou présentant des risques addictifs, en dehors du cadre légal.
Des ONG attaquent le ministère de la santé en justice, le 14 avril, pour dénoncer son inaction en matière de réduction des risques liés à la consommation de drogues. Les deux seules haltes soins addictions de France sont menacées de fermer et les autres, empêchées d’ouvrir.
Novo Nordisk commercialise des médicaments amaigrissants et, officiellement, la fondation du laboratoire se mobilise pour prévenir l’obésité. La réalité est tout autre. Son vice-président a par exemple été payé par Ferrero, Nestlé, McDonald’s et McCain.
Selon nos informations, une lettre de mission du ministère de la santé demande à des inspecteurs d’envisager un possible démantèlement de Santé publique France, cinq ans après le début de la crise du covid-19. L’agence a pourtant le rôle crucial de surveiller les épidémies.
Les autorités de santé tardent à agir pour limiter les ordonnances de puissants antibiotiques, les fluoroquinolones, face à un corps médical récalcitrant. En attendant, ils sont encore trop prescrits à tort, hors indications, pour de banales infections. De nouvelles victimes se retrouvent handicapées.
Gros chèque à une société savante, financement d’études économiques, pression sur les patients… Le laboratoire tisse discrètement sa toile pour peser dans ses négociations avec l’État et fixer le meilleur prix de remboursement du Wegovy.
Le groupe danois met tout en œuvre pour se faire connaître dans les quartiers les plus pauvres, importants marchés potentiels de son médicament Wegovy. À Strasbourg, il a ainsi signé un partenariat avec la ville pour des actions de prévention. Lille a refusé une proposition similaire.