D'abord journaliste indépendante spécialisée sur les sujets de société, j'ai travaillé pendant treize ans pour l'Agence France-Presse, notamment au service des informations sociales, puis en tant que reporter police-justice basée en Seine-Saint-Denis.
J'ai rejoint le Pôle Enquêtes de Mediapart en septembre 2021. Depuis septembre 2023, je me consacre principalement aux sujets liés aux violences de genre.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le célèbre psychanalyste et homme de télévision et de radio a été mis en examen jeudi soir 2 octobre pour quatre viols, dont trois sur mineures, et deux agressions sexuelles, entre 2000 et 2020. Il a été placé sous le statut de témoin assisté pour un fait présumé de viol sur mineur de plus de 15 ans.
Un an et demi après la révélation de l’affaire, le psychanalyste est entendu mardi 30 septembre par les policiers de la brigade de protection des mineurs pour répondre d’accusations de viols et d’agressions sexuelles. Selon nos informations, 27 femmes le mettent en cause, dont sept étaient mineures à l’époque des faits.
L’instruction visant le metteur en scène de 75 ans, déjà mis en examen pour viols, a été étendue à des faits de proxénétisme, selon les informations de Mediapart. L’une des trois plaignantes l’accuse de l’avoir « fait violer » par des « centaines » d’hommes, notamment par le biais de petites annonces. Lui réfute lui avoir imposé « le moindre acte sexuel ».
Depuis nos révélations sur ses propos discriminatoires, le directeur sportif de l’association parisienne a été privé de licence. Il a malgré tout été embauché par un club partenaire, tandis que le Stade français recrutait un ancien de Canal+ mis en cause… pour propos sexistes.
Le comédien est renvoyé en procès pour viols sur Charlotte Arnould. La jeune actrice, qui avait porté plainte en 2018, quelques jours après les faits qu’elle dénonce, se dit « soulagée ». L’avocat de l’acteur annonce faire appel de l’ordonnance de mise en accusation.
Lors d’un concert dans un camping naturiste le 22 juillet, une spectatrice a pratiqué un acte sexuel sur le chanteur, hilare, devant un public en partie composé de mineurs, selon des vidéos et des témoins. Patrick Sébastien affirme que le geste a été « mimé ». La direction du camping a présenté ses « excuses sincères ».
Combien d’élèves et d’anciens élèves ont mis fin à leurs jours après avoir subi des violences ? Le sujet a été absent des nombreux débats déclenchés par l’affaire Bétharram. Les cas sont pourtant nombreux. Mediapart a retrouvé témoins et proches, qui racontent des vies et des familles pulvérisées.
Quelles sont les conséquences des violences subies dans l’enfance ? Quelle part des victimes n’y survit pas ? Le professeur Thierry Baubet explique à Mediapart ce que l’on sait aujourd’hui, et ce que l’on continue d’ignorer sur ce sujet encore mal documenté.
En Seine-Saint-Denis, département le plus cosmopolite de France, l’extrême droite fait encore figure de danger lointain. Même si certains habitants subissent déjà les politiques xénophobes et les tiraillements identitaires. Et qu’une minorité a cédé aux sirènes du Rassemblement national.
L’élu centriste de Loire-Atlantique a drogué à son insu sa collègue députée Sandrine Josso en novembre 2023. Un acte motivé par le fait de vouloir « imposer » une « atteinte sexuelle », d’après les juges d’instruction chargés de l’enquête.
Le comédien a été évincé du jury du festival Ciné citoyen, qui a eu lieu du 18 au 21 juin en Bretagne. Selon les informations de Mediapart, il est visé par une enquête judiciaire pour violences conjugales, dans le cadre de laquelle trois femmes ont témoigné. « Tout est faux », affirme-t-il.
Mediapart a eu accès aux plus de 1 400 pages de l’enquête judiciaire visant Norman Thavaud, classée sans suite en 2023. Alors que les plaignantes maintiennent leurs accusations de viols et de corruption de mineures, l’ex-youtubeur star reconnaît pour la première fois des « erreurs et des fautes » « sur le plan moral ».