Journaliste politique, chargé du suivi des extrêmes droites
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution consacrant le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine de ce territoire comme la nouvelle référence pour le règlement d’un conflit qui dure depuis cinquante ans. Au Maroc, des scènes de joie ont accueilli le vote.
Pour la première fois de son histoire, le parti de Marine Le Pen a fait adopter un de ses textes à l’Assemblée. Une proposition de résolution pour dénoncer l’accord de 1968 avec l’Algérie, votée avec les voix de la droite Les Républicains et Horizons, mais aussi grâce à l’absentéisme de la plupart des députés macronistes.
Jordan Bardella, Éric Zemmour, Philippe de Villiers… En publiant les derniers livres de ces trois figures d’extrême droite, la maison d’édition contrôlée par Vincent Bolloré s’assure une large exposition médiatique des idées qu’elles véhiculent. Avec la présidentielle de 2027 en ligne de mire.
Le parti d’extrême droite propose une baisse massive des dépenses de l’État, qu’il considère « inutiles », et cible l’immigration, les associations et les collectivités territoriales pour compenser les cadeaux fiscaux qu’il destine aux entreprises.
Plusieurs centaines de personnes sont venues témoigner leur soutien à Nicolas Sarkozy avant son incarcération. L’occasion de menacer les magistrats et les journalistes, et de diffuser le récit indécent d’un ancien président condamné qui se compare au capitaine Dreyfus.
Arguant d’une « victoire » sur la suspension de la réforme des retraites, le PS a sauvé le gouvernement Lecornu de la censure, jeudi 16 octobre. L’extrême droite a repris son refrain anti-système. La gauche, elle, sort de cet épisode en mille morceaux.
Le maire de Fréjus et vice-président du RN s’est affiché au restaurant aux côtés de deux anciens patrons du GUD. Le premier est une figure historique de l’extrême droite radicale avec laquelle Marine Le Pen tente de prendre ses distances, le second ne cache pas ses sympathies pour le IIIe Reich.
Bruno Retailleau multiplie les appels du pied à l’extrême droite, mais refuse pour l’instant l’accord de gouvernement proposé par Jordan Bardella en cas de dissolution. Sur le terrain, plusieurs cadres locaux du parti de droite se montrent déjà disposés à faire alliance avec le Rassemblement national.
Le patron de LR a assuré qu’une alternative à la dissolution est possible, en reprenant les obsessions de l’extrême droite. Le RN continue quant à lui de réclamer la démission du président de la République. Et assure qu’il censurera tout nouveau gouvernement.
Le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale a permis à l’extrême droite de retrouver deux postes de vice-président, grâce aux voix des macronistes et de la droite. Une nouvelle illustration de la déliquescence du front républicain de l’été 2024.
Le maire de Fréjus et vice-président du RN était jugé mardi dans une affaire concernant les conditions de son élection à la présidence de deux sociétés d’économie mixte en 2017. Il est également visé, dans un autre dossier, par une enquête pour favoritisme sur l’attribution de marchés publics.
Le député d’extrême droite Franck Allisio a participé au dîner du Crif de Marseille, invité par un membre de la communauté qui a ensuite rallié sa campagne municipale. L’institution parle d’une « erreur accidentelle », alors que l’un de ses vice-présidents locaux a aussi participé à la rentrée de la fédération départementale du RN.