Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Exaspéré par la crise en interne, Denis Olivennes, le patron du groupe de presse CMI, a imposé à la directrice de la rédaction un changement de méthode. La nomination d’Aurélien Viers comme directeur délégué est bien le signe de l’affaiblissement d’Ève Szeftel, désormais en sursis à la tête de l’hebdomadaire.
Les familles des participants français de la flottille Global Sumud, interceptée mercredi soir par l’armée israélienne, se sont rassemblées dimanche à Paris. Le quai d’Orsay annonce l’expulsion de 28 Français vers la Grèce lundi.
Le film intitulé « Les Guetteuses du 7 octobre » est diffusé dimanche sur France 5. Son financement par une association cultuelle et une organisation proche de l’État israélien suscitent une polémique. Les équipes de production ont demandé à être retirées du générique.
Sur les principales chaînes d’information en continu, la défense de Nicolas Sarkozy a pris toute la place au détriment des faits. Sur BFMTV, des consignes envoyées aux présentateurs ont été ignorées et une journaliste, un peu trop rigoureuse, a même été convoquée.
La réorientation éditoriale du magazine, sur une ligne perçue comme proche du Printemps républicain et pro-israélienne, ainsi qu’un management jugé brutal, ont poussé les journalistes à s’opposer frontalement à la nouvelle directrice de la rédaction, Ève Szeftel.
À l’invitation de l’ambassade d’Israël en France, cinq titres de presse français se sont rendus au mois de juillet dans le pays, tous frais payés, pour écouter des hauts gradés de l’armée récuser la responsabilité israélienne dans la famine à Gaza. Seuls deux médias ont pris soin de préciser le cadre de leur reportage.
La rédaction de l’hebdomadaire économique est en ébullition depuis quelques jours : la rumeur court d’une étrange consigne transmise aux équipes de direction du journal de l’ultrariche Saadé… proscrivant l’utilisation du terme « ultrariche ».
Les auditions des présidentes de l’audiovisuel public par l’Arcom après l’affaire Legrand-Cohen ainsi que la création d’une commission d’enquête sur la neutralité de l’audiovisuel public témoignent de la capacité de l’extrême droite médiatique et politique à imposer ses obsessions dans l’agenda institutionnel.
Au cours d’une rencontre jeudi avec les syndicats, le PDG du groupe Les Échos-Le Parisien n’a pas souhaité commenter les rumeurs de vente au milliardaire d’extrême droite, assurant ne pas avoir été mandaté pour être le « porte-parole du groupe là-dessus ».
La réaction de la direction de France Inter à la polémique autour de l’enregistrement pirate entre des éditorialistes du service public et deux cadres socialistes relance le débat sur la stratégie à adopter face aux attaques incessantes de l’extrême droite, qui a juré de liquider l’audiovisuel public une fois au pouvoir.
Depuis l’annonce du vote de confiance, pas un jour ne passe sans que le premier ministre ne prenne la parole dans les médias. Une stratégie, usée jusqu’à la corde, destinée à installer son récit de la crise politique. Et ça marche, puisque les éditocrates semblent largement partager son catastrophisme sur l’état des finances publiques.
Canal+, propriété du milliardaire d’extrême droite, a annoncé son intention de racheter le réseau de cinémas UGC. Une acquisition qui tend à reproduire dans le cinéma la stratégie d’intégration verticale jusqu’ici appliquée dans l’édition et la presse. Avec les risques de reprise en main idéologique qu’elle comporte.