Livres

Nathalie Quintane, l’acuité par le bas

Dans « Soixante-dix fantômes », son nouveau livre, l’écrivaine rassemble une série de « choses vues » qui sont autant de surgissements d’un moment, d’un geste ou d’un détail fasciste. Mais ces textes ne visent pas à documenter le réel : il s’agit surtout de le faire basculer.

Lise Wajeman

Dans Soixante-dix fantômes, son nouveau livre paru à La Fabrique, Nathalie Quintane poursuit une entreprise qu’elle avait amorcée dans Tomates (P.O.L, 2010), qui se penchait sur l’affaire de Tarnac : saisir les « flashs fascistes », ces apparitions d’un « fascisme quotidien (qui n’est pas “ordinaire”, le fascisme n’est jamais ordinaire), un fascisme de la poire et du fromage, du tour à vélo et des courses à Carrefour ».

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