Proche et Moyen-Orient Reportage

En Israël, le consentement à l’anéantissement de Gaza

L’acceptation sociale de l’ignominie commise à Gaza n’est qu’une nouvelle preuve de la propension du vernis de civilisation et d’humanité à craquer par temps de guerre. Mais elle résonne d’autant plus dans un pays fondé sur la mémoire d’un génocide.

Joseph Confavreux

Jérusalem, Tel-Aviv (Israël).– La réunion n’est pas secrète mais demeure discrète. Ce mardi soir, il faut pousser les portes, fermées sur la rue, du café Tarbutat, en lisière du marché du Carmel, à Tel-Aviv, pour assister à une rencontre entre Gadi Algazi, qui fut l’un des premiers « refuzniks » (ou objecteurs de conscience) de l’histoire israélienne, et Ziv Bardugo, 19 ans, qui fait partie des rares Israélien·nes à ne pas vouloir porter les armes pour participer à l’anéantissement de Gaza.

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