Journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart.
En charge de l’animation de la couverture éditoriale sur les extrêmes droites. Pour nous écrire : extremedroite@mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’ancien président de la République a été largement soutenu par son ancienne famille politique après sa condamnation. La droite traditionnelle, qu’il a méthodiquement détruite ces dernières années, ferait mieux de se souvenir de sa responsabilité dans la délégitimation de l’État de droit et la banalisation de l’extrême droite.
En quête de nouveaux modèles, une partie de la presse française a jeté son dévolu sur la première ministre italienne. En construisant le mythe d’une Giorgia Meloni en pleine réussite économique et en effaçant son héritage post-fasciste, elle encourage la bascule vers l’extrême droite.
L’ancien Défenseur des droits appelle le camp présidentiel à lâcher une partie du pouvoir, afin de construire une majorité relative de gouvernement. Redoutant une victoire de l’extrême droite en cas de nouvelles élections anticipées, il déplore que la droite n’ait plus rien à proposer qu’une course de fond avec le RN.
Le Conseil constitutionnel a examiné une question prioritaire de constitutionnalité sur le sujet qui avait embrasé l’archipel le 13 mai 2024. Pour lui, le gel du corps électoral est effectivement une dérogation aux principes d’égalité et d’universalité du suffrage. Mais il n’en demeure pas moins conforme au texte fondamental.
Au-delà du bulldozer identitaire Vincent Bolloré, qui a transformé Fayard en vitrine de l’extrême droite et en arrière-boutique de l’épiscopat, la rentrée éditoriale se fait aussi sous la houlette d’un acteur plus discret, mais puissant et fervent : le patron de Média-Participations, troisième groupe d’édition français.
Négociateur de l’ombre avec Marine Le Pen, Thierry Solère accompagne son ami premier ministre dans sa prise de fonctions à Matignon. Une présence qui interroge pour cet ancien conseiller d’Emmanuel Macron reconverti dans les affaires. Et treize fois mis en examen.
Décidé à garder le pouvoir malgré l’absence de majorité, Emmanuel Macron a pioché dans son premier cercle pour remplacer François Bayrou. En nommant le ministre des armées sortant, il choisit de propulser une figure appréciée par Marine Le Pen pour mieux assurer sa survie politique.
Ignorant les urnes comme les mobilisations, le chef de l’État tente encore de profiter du système ultra-présidentiel de la Ve République, au risque de la catastrophe démocratique. Non content d’avoir provoqué l’impuissance de la monarchie républicaine, il continue de paver la voie au pire.
L’ancien député Jean-Jacques Bridey est soupçonné d’avoir perçu des indemnités au-delà du plafond autorisé et d’avoir effectué des dépenses personnelles sur son enveloppe parlementaire, pour un préjudice de 230 000 euros. Son procès aura lieu le 4 septembre.
L’élu centriste de Loire-Atlantique a drogué à son insu sa collègue députée Sandrine Josso en novembre 2023. Un acte motivé par le fait de vouloir « imposer » une « atteinte sexuelle », d’après les juges d’instruction chargés de l’enquête.
L’accord de Bougival soulève de nombreux questionnements dans l’archipel, notamment dans le camp indépendantiste. Bien qu’inédit, le nouveau statut proposé se rapproche de certains autres modèles, qui ont montré leurs limites dans la voie de la décolonisation.
Cette enclave dorée du XVIe arrondissement de Paris abrite depuis des décennies les plus grandes fortunes françaises, des familles Lagardère et Dassault à celle des Desseigne-Barrière. Vincent Bolloré y règne aujourd’hui en maître, dans une ambiance ultra-sécurisée confinant à la paranoïa.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Six mois après les révoltes en Nouvelle-Calédonie, Mediapart est parti à la rencontre des indépendantistes kanak, en tribu, dans les quartiers populaires de Nouméa, mais aussi en « brousse », au nord de la capitale. Avec pour objectif de donner la parole à celles et ceux qui en sont d’ordinaire privés.
Mediapart lance « L’Œil de la recherche », une série de chroniques pour analyser les dynamiques des extrêmes droites françaises, européennes et mondiales. Loin des petites phrases, des coups de com’ et des bavardages.
Reportage, analyses, enquêtes... Dans le cadre du renforcement de sa couverture éditoriale sur les extrêmes droites, Mediapart a choisi d’investir deux postes d’observation dans lesquels elles sont au pouvoir : au gouvernement en Italie et à la tête de certaines municipalités dans le sud de la France.
Dans un contexte de plus en plus alarmant, Mediapart renforce encore sa couverture des extrêmes droites et lance une newsletter dédiée dans laquelle vous pourrez retrouver, chaque mois, nos enquêtes, nos reportages, nos analyses, mais aussi des rendez-vous inédits afin de casser la vitrine de la « normalisation ».
L’enquête préliminaire contre X..., ouverte en janvier 2013 à la suite d’une plainte pour « détournement de biens publics », déposée par un militant écologiste contre le député et maire UMP de Nice, a été classée sans suite le jeudi 7 novembre. Le plaignant pointe du doigt « les étonnantes conclusions des enquêteurs ».