Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Sénat italien a adopté une réforme controversée de la justice soutenue par le gouvernement, qui met en danger l’indépendance des magistrats. Un référendum devra valider le texte et pourrait décider du sort d’autres réformes envisagées par Giorgia Meloni.
Le parti d’extrême droite a subi une nette défaite, mais l’ensemble des partis nationalistes et xénophobes progresse. Le vainqueur du scrutin est le parti centriste D66, dont le leader Rob Jetten devrait être le futur premier ministre. Mais le Parlement est très fragmenté.
La décision néerlandaise, début octobre, de nationaliser Nexperia, producteur de semi-conducteurs à capitaux chinois, menace de provoquer des arrêts de production dans l’industrie automobile européenne. La mesure illustre la position impossible des Vingt-Sept face à Washington et Pékin.
L’échec du mécanisme prévu par l’Union européenne, qui permettrait de mobiliser les actifs russes pour financer l’effort de guerre ukrainien, montre les contradictions des Vingt-Sept, soucieux de ne pas mettre en danger le financement de leur propre dette par des États non démocratiques.
La diffusion dans les salles d’un film sur Enrico Berlinguer relance le mythe autour de ce leader communiste italien. Mais sa « grande ambition » a été en grande partie une illusion, qui néglige la révolte à la base contre l’encadrement traditionnel du mouvement ouvrier.
L’économie israélienne contemporaine s’est construite autour d’un élément central, la défense. Il en découle logiquement que la guerre elle-même devient un pan d’une économie militarisée.
Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
Dans les Marches, que l’opposition à Giorgia Meloni, partie unie, jugeait gagnables, la droite l’a emporté nettement. L’abstention a beaucoup augmenté et la défaite des partis de gauche renforce la position de la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir.
Dimanche, les Suisses ont décidé par une votation d’abolir l’imposition de la valeur locative. Sur fond de pressions grandissantes de Donald Trump, cette mesure favorise de façon disproportionnée les propriétaires les plus riches.
La République tchèque peine à retrouver le dynamisme économique d’avant la crise sanitaire, et aucune issue ne semble satisfaisante à moyen terme. Une aubaine pour l’extrême droite, qui est donnée en tête aux élections législatives prévues pour les 3 et 4 octobre.
En quête de nouveaux modèles, une partie de la presse française a jeté son dévolu sur la première ministre italienne. En construisant le mythe d’une Giorgia Meloni en pleine réussite économique et en effaçant son héritage post-fasciste, elle encourage la bascule vers l’extrême droite.
La gestion violente du président libertarien n’a pas réussi à redresser le pays. Depuis son arrivée au pouvoir, la chute du peso a atteint 75 % face au dollar. À un mois des élections législatives, l’Argentine s’en remet à Donald Trump pour sauver son bilan économique.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.