Inégalités Reportage

« On sait qui va manger en premier lieu » : dans les quartiers populaires, une mobilisation encore timide à l’aube du 10 septembre

Les quartiers populaires restent l’angle mort de la mobilisation du 10 septembre. Une convergence des luttes souvent empêchée par la peur de la répression, des conditions matérielles suffocantes et une gauche peu soucieuse de « co-construire » avec ces habitants.

Laura Wojcik

« Nous ne sommes pas des faire-valoir, des bouche-trous, des pots de fleurs », grince Almamy Kanouté, habitant du quartier des Groux à Fresnes (Val-de-Marne), militant au sein du comité Adama et de l’Assemblée des quartiers. L’activiste contre les injustices et les inégalités « veut bien tout bloquer » le 10 septembre mais pas que les habitants des quartiers populaires ne soient cantonnés au rôle de « bons suiveurs, bon soldats » pour « juste suivre la mêlée ».

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