Justice

Opération « Mains rouges » : le premier procès en France d’une ingérence russe

Quatre Bulgares, dont l’un, en cavale, sera jugé en son absence, vont expliquer pourquoi ils ont peint des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024. Ils reconnaissent les faits mais contestent toute action antisémite pilotée par le Kremlin.

Matthieu Suc

Lors d’une audience préliminaire, le 11 septembre 2025, des avocats de la défense ont dénoncé à tour de rôle « une affaire essentiellement politique », « une affaire beaucoup plus politique que juridique ». On ne peut pas leur donner complètement tort. Les clients, trois Bulgares détenus, ainsi qu’un quatrième en fuite faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, sont accusés d’avoir peint au pochoir ou aidé à peindre des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah, à Paris, en mai 2024.

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