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En Arménie, une paix fragile

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Vendredi 8 août, l’Arménie a signé un accord de paix avec l’Azerbaïdjan, deux ans après avoir dû céder la région du Haut-Karabakh à son voisin. Le quotidien des Arméniens s’organise depuis longtemps autour d’un sentiment permanent de devoir être prêts. Réfugiés, civils ou soldats, le photographe Aurélien Goubau les a rencontrés.

Aurélien Goubau (Photos et Textes)

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    © Aurélien Goubau

    Syunik, mai 2025. L’entrée du Syunik, la région la plus au sud de l’Arménie, la plus vulnérable et disputée. C’est au sud de cette région que l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont convenu d’un corridor qui relierait l’Azerbaïdjan à la Turquie, en traversant des territoires arméniens. Le corridor porterait le nom de « Trump Route for International Peace and Prosperity » (TRIPP).  

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